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ANOREXIE 
ARTHRITE 
ARTHROSE
ATROPHIE RETINIENNE 
   
BOITERIE
BRONCHITE, BRONCHO-PNEUMONIE
CALCULS
CATARACTE
COLLAPSUS TRACHEAL
CONJONCTIVITE
CONSTIPATION
CONVULSIONS
CYSTITE
 DEMANGEAISONS
 DEMODECIE
DEPILATION
DERMATOSE PURUGINEUSE
DERMOID SINUS
 DIABETE
DIARRHEE
ECOULEMENT NASAL
ECTROPION
EHRLICHIOSE
ENCEPHALITE
ENTERITE
ENTROPION
EPILEPSIE
ESSOUFFLEMENT
GALE
GALE AURICULAIRE 
ou OCTACARIOSE
GASTRITE
GASTRO-ENTERITE
GINGIVITE
GLAUCOME
 
HEMATOME DU PAVILLON DE L'OREILE
HEPATITE DE RUBARTH
ICTERE (Jaunisse)
INCONTINENCE
INSUFFISANCE CARDIAQUE
INSUFFISANCE HEPATIQUE
INSUFFISANCE PANCREATIQUE
INSUFFISANCE RENALE
INTOXICATION
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LEICHMANIOSE
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MALADIE DE CARRE
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Principaux termes vétérinaires


les diffèrentes maladies

 En dehors des blessures accidentelles ou des maladies contractées dans des cas bien particuliers (contamination par un congénère, piqûre d'insecte ou d'acarien, virus, etc…), il existe 2 types d'affections auxquelles sont exposés les chiens :
Les maladies héréditaires, transmises génétiquement. Elles peuvent se manifester à la naissance ou n'apparaître que plus tard.
Les maladies congénitales, présentes à la naissance. Elles peuvent être héréditaires ou causées par différents facteurs (virus, médicament).
Tout éleveur sérieux vous fera part des risques de santé encourus par votre nouveau compagnon, ainsi que des prédispositions attachées à la race concernée.
C'est ainsi que par exemple les chiens blancs sont prédisposés aux problèmes de surdité, les grandes races à la dysplasie de la hanche, les races miniatures aux luxations des rotules et les brachycéphales au prognatisme et au collapse de la trachée.
Lors de votre première visite chez le vétérinaire, il sera utile de vous renseigner sur ces points particuliers, de façon à prévenir tout problème ultérieur.
Une bonne santé est le facteur primordial de l'épanouissement de votre compagnon!

La température moyenne du chien se situe entre 38 et 39°. Chez quelques races, comme le Husky, elle est inférieure d'un demi degré. Le cœur des chiens de petite taille bat plus vite que celui des grands individus. Les pulsations peuvent aller de 80/minute pour un Grand Danois jusqu'à 180 chez un très petit chien.. Le cœur des chiots bat en moyenne 20% plus vite que celui d'un adulte.
Fatigue, fièvre ou abattement, changement soudain d'attitude, amaigrissement ou manque d'intérêt évident aux stimulations sont autant de signes annonciateurs d'une affection. Le diagnostic du vétérinaire est alors impérativement conseillé.
Les indications qui suivent sont données à titre indicatif et ne pourraient en aucun cas se substituer au diagnostic d'un professionnel de la santé.
 
 

 AFFECTIONS ET SYMPTÔMES
 

ABSENCE DE CHALEURS

Le cycle est interrompu ou disparaît totalement. Cette affection est due à un kyste ovarien ou à des troubles de stimulation et peut dégénérer en troubles plus graves.

ANOREXIE

Diminution ou perte complète de l'appétit. Elle peut avoir plusieurs causes : psychologiques, affection buccale ou intestinale.
Symptômes : Ils sont évidents et peuvent utilement guider le vétérinaire dans son diagnostic.
 

ARTHRITE

Inflammation des articulations d'origine infectieuse et faisant suite à une septicémie, à un traumatisme ou une infection avoisinant l'articulation concernée. Ou non infectieuse et d'origine immunologique. Il s'agit alors de polyarthrite.
Symptômes : Les articulations sont chaudes, douloureuses et gonflées. Le chien boîte et a parfois de la fièvre.
 

ARTHROSE

Rhumatisme chronique, douloureux et déformant, qui touche les articulations, mais qui n'est pas inflammatoire.
Symptômes : Le chien boîte et refuse ou rechigne à certains exercices physiques. Les crises surviennent souvent en période d'humidité ou après un effort soutenu.
 

ATROPHIE RETINIENNE

Affection héréditaire qui apparaît vers l'âge de 4 ou 5 ans et qui aboutit à la cécité. Elle est fréquente chez le Caniche et le Cocker.
Symptômes : Les premières manifestations se décèlent souvent le soir puisque cette maladie provoque une baisse de la vision en lumière faible.
 

BOITERIE

Elle peut signaler une ankylose passagère ou résultant d'une blessure ancienne. Une fracture ou entorse. Une affection articulaire. Arthrose chez les sujets âgés. Chez le Berger allemand, il peut s'agir dune myélite, affection de la moelle épinière fréquente dans cette race.
 

BRONCHITE, BRONCHO-PNEUMONIE

Affection profonde de l'appareil respiratoire. Elle peut avoir des causes bactériennes, virales, infectieuses ou causées par des agents irritants.
Symptômes : Le chien tousse en quintes douloureuses qui peuvent l'amener à vomir. La toux devient ensuite sèche et douloureuse.
 

CALCULS

Ce sont des cristaux, ou lithiases, qui se localisent dans les reins, la vessie ou l'urètre.
Symptômes : Douleurs lors des mictions.
 

CATARACTE

Opacification ou œdème du cristallin.
Symptômes : Bleuissement de l'œil.
 

COLLAPSUS TRACHEAL

Affaissement de la trachée qui provoque la toux et des difficultés respiratoires. Les races naines y sont sujettes. L'obésité et le stress sont des facteurs aggravants.
Symptômes : Toux, raclements de gorge.
 

CONJONCTIVITE

Affection infectieuse ou allergique, souvent de peu de gravité.
Symptômes : Œil larmoyant.
 

CONSTIPATION

Emission de selles desséchées, et qui peut être douloureuse. Elle peut avoir une cause alimentaire ou traumatique, et déboucher sur une coprostase.
Symptômes : Le chien émet de petits cris de douleur en déféquant. Il rechigne à aller satisfaire ses besoins.
 

CONVULSIONS

Elles peuvent indiquer : Tumeur, œdème ou hémorragie cérébrale. Epilepsie. Intoxication. Hypoglycémie. Méningite. Encéphalite.
Symptômes : L'animal devient agressif, se cogne, tourne en rond ou reste prostré.
 

CYSTITE

Inflammation de la paroi vésicale. Elle peut être bénigne ou cacher une tumeur de la vessie. Son origine peut également avoir des causes extra-vésicales : Métrite ou vaginite chez la femelle, prostatite chez le mâle.
 

DEMANGEAISONS

Lorsque le chien se gratte souvent ou de façon excessive, il peut s'agir tout simplement de présence de puces.
Certains chiens, comme le Berger allemand, sont très sensibles à leurs piqûres. Sinon, il s'agit d'affections dermiques dont le vétérinaire déterminera la cause. Les démangeaisons au niveau de la région anale, dites "signe du traîneau", signalent la présence de vers ou d'engorgement des glandes anales.
 

DEMODECIE

Affection parasitaire dermique, due à un acarien, le demodex canis, qui touche surtout les jeunes chiens. La forme aiguë amène une infection bactérienne.
Symptômes : Dépilations rondes sur la face, ou généralisées sur tout le corps. La peau est grasse et nauséabonde. Dans la forme plus grave, le chien se déshydrate et la mort peut survenir très rapidement.
 

La démodécie est une maladie de peau touchant le chien, qui est due à l'infestation des follicules pileux par un parasite. Ce parasite est un acarien microscopique, appelé Demodex canis. Celui-ci a une forme particulière allongée (forme en cigare).

Cette maladie touche principalement les jeunes chiens, qui sont contaminés, pendant les premiers mois de leur vie, par contact avec la mère lors de l'allaitement (les chiots nouveaux-nés ne sont en effet pas infestés). 
Beaucoup de chiens sont infestés par ce parasite sans exprimer de signes cliniques. Il existe en effet 85% de chiens porteurs sains de ce parasite. Seuls quelques chiens porteurs expriment des signes cliniques : ceci est dû au fait que ces chiens ont un système immunitaire peu performant ou déficient. La maladie survient alors chez des chiots qui ont entre trois et douze mois.

Il arrive toutefois que des chiens âgés expriment la maladie soit à la suite d'une immunodéficience, soit secondairement à une autre maladie (dysendocrinie, atteinte tumorale).

Enfin, certaines races sont prédisposées à cette maladie : Shar-peï, Beagle, Boxer, Westie, Scottish terrier, Teckel, Chow-Chow, Colley, Dalmatien, Dogue Allemand, Berger Allemand et Braque de Weimar.

LES SYMPTOMES DE LA MALADIE :

Les lésions dermatologiques principales lors de démodécie sont des pertes de poils circonscrites ou étendues. On observe aussi souvent des squames (pellicules). Parfois, la démodécie est compliquée par l'apparition d'une surinfection bactérienne de la peau (on parle alors de pyodémodécie) ou par une réaction inflammatoire cutanée importante.

IL EXISTE PLUSIEURS FORMES DE DEMODECIE :

La démodécie sèche :
Celle-ci se divise elle-même en une forme localisée (lésions sur les membres, au niveau des espaces inter-d igités notamment, et sur la face, principalement autour des yeux) et une forme disséminée (dépilations diffuses, séborrhée, forte odeur cutanée…). En général, on n'observe pas de démangeaisons.

La démodécie suppurée ou pyodémodécie :
Cette forme grave survient lorsque la démodécie sèche se complique d'une infection cutanée bactérienne très importante. On note alors la présence d'une pyodermite profonde, ayant pour origine principale une infection par des staphylocoques. La peau devient suintante et se couvre de croûtes. On observe aussi des démangeaisons importantes et une hyperkératose. Il arrive que la maladie soit tellement grave qu'elle se répercute sur l'état général de l'animal. Le chien devient alors abattu, amaigri et déshydraté. Parfois, la mort survient.

LE DIAGNOSTIC DE LA DEMODECIE :

Celui-ci est assez simple. Il repose, en effet, sur la réalisation de raclages cutanés au niveau des lésions (on prélève un peu de pe au en raclant celle-ci jusqu'aux follicules pileux, avec une lame de scalpel par exemple) et sur l'observation au microscope du parasite. Le parasite est aussi visible sur des biopsies cutanées.

LE TRAITEMENT DE LA DEMODECIE :

Le traitement peut être réalisé de diverses façons :
Pour se débarrasser complètement du parasite, il faut soit donner des comprimés actifs contre le Demodex, soit réaliser des bains acaricides détruisant le Demodex (avec une lotion à diluer dans de l'eau). Les bains doivent être donnés une fois tous les quinze jours jusqu'à la guérison. Il est recommandé de porter des gants lors des applications.

Quel que soit le type de traitement effectué, la durée de celui-ci est toujours très longue. En effet, il faut compter entre 2 et 4 mois pour obtenir une guérison complète. 
Un contrôle régulier devra être réalisé en effectuant des raclages cutanés. Le traitement pourra être arrêté si on n'observe plus de p arasites sur deux raclages réalisés à une semaine d'intervalle. De plus, des contrôles réguliers devront être effectués dans les mois qui suivent l'arrêt du traitement afin de vérifier que la guérison est bien complète.

Les récidives sont peu fréquentes (10% des cas). Il faut alors traiter à nouveau. Les chiennes en chaleurs ou gestantes peuvent présenter une récidive. Il convient de toutes façons de les retirer de la reproduction pour éviter qu'elles ne transmettent le parasite aux chiots.

En cas de forte infection cutanée lors de pyodémodécie, il faut réaliser une antibiothérapie par voie générale (si possible après avoir effectué un antibiogramme : recherche des bactéries et des antibiotiques auxquels elles sont sensibles). 
 

DEPILATION

Elles peuvent être produites par un grattage excessif. Sinon, il peut s'agir d'une mycose, ou d'une maladie hormonale, comme l'hypothyroïdie ou l'hypercorticisme.
Symptômes : Les petites surfaces rondes de dépilation indiquent une mycose. Les grandes une maladie hormonale.
 

DERMATOSE PURUGINEUSE

Le prurit, ou démangeaison, est du à des causes parasitaires et infectieuses, mais peut être d'origine allergique. Les causes en sont multiples.
Symptômes : Le chien se gratte violemment.
 

DERMOID SINUS

Maladie que l'on retrouve chez de nombreux mammifères, propre à quelques races canines, dont le Rhodesian et le Thaï Ridgeback, le Boxer et le Shi-Tzu, qui se présente sous la forme d'un kyste, à incidence maligne. Il est à distinguer du kyste dermoïde, à nature bénine.
 

DIABETE

Il existe sous deux formes :
L'Insipide : Augmentation de l'urine émise, due à un dérèglement hormonal ou à un trouble psychologique. Parfois il est provoqué par une lésion rénale.
Symptômes : Soif intense. Mictions très fréquentes.
Le Sucré : Concentration du glucose dans le sang.
Symptômes : Mictions fréquentes et soif. Eventuelle cataracte brutale. Amaigrissement.
 

DIARRHEE

Toute anomalie dans les selles, dans l'apparence ou la fréquence, peut révéler une affection.
Symptômes : La présence de sang, de glaires, ainsi que les vomissements ou douleurs abdominales guideront le vétérinaire dans son diagnostic.
 

ECOULEMENT NASAL

S'il est persistant, il peut indiquer une affection parasitaire mycosique ou une tumeur des sinus, s'il est teinté de sang. Les éternuements réguliers avec légère émission sanguine peuvent être le signe d'une affection pulmonaire.
Symptômes : Evidents.
 

ECTROPION

Affection caractérisée par la paupière renversée vers l'extérieur. Elle peut être congénitale, comme chez le Saint-Bernard ou le Cocker, ou d'origine inflammatoire.
Symptômes : Inflammation des conjonctives, larmoiement.
 

EHRLICHIOSE

Ou Rickettsiose. Maladie transmise par les tiques et dont le germe responsable se localise dans les globules rouges. Cette affection est plus commune en Afrique du Nord, autour du Bassin Méditerranéen et dans le Sud de la France.
Symptôme : L'animal ne mange plus. Il paraît abattu et est fiévreux. Saignements de nez et ecchymoses apparaissent. Les muqueuses pâlissent par anémie.
 

ENCEPHALITE

Lésions multiples dans le système nerveux central, cerveau et moelle épinière. Elle peut être d'origine virale, bactérienne ou parasitaire.
Symptômes : Convulsions, paralysie, coma.
 

ENTERITE

Inflammation intestinale souvent bénigne. Chronique, elle peut cacher une insuffisance pancréatique ou rénale, entre autres.
Symptômes : Diarrhées aiguës.

ENTROPION

Enroulement de la paupière vers l'intérieur. Il peut être d'origine congénitale chez le chow-chow, le Dogue allemand ou le Caniche par exemple, ou résulter d'un traumatisme.
Symptômes : Irritation, conjonctivite. Le chien se frotte l'œil sans arrêt.
 

EPILEPSIE

Affection nerveuse atteignant les jeunes adultes et plus fréquente chez certaines races comme le Berger allemand, le Caniche, le Cocker ou le Teckel.
Symptômes : Le chien tombe, perd connaissance, bave, urine et défèque sous lui. La crise dure quelques minutes puis l'animal se relève sans paraître souffrir outre mesure. Dans la forme moins grave, l'animal vacille et est pris de tremblements.
 

ESSOUFFLEMENT

En dehors de l'essoufflement passager du à un effort physique récent, ce peut être le signe d'une affection respiratoire ou cardiaque. Œdème pulmonaire ou hernie diaphragmatique, par exemple.
Symptômes : L'essoufflement s'accompagne d'une difficulté à respirer et d'une augmentation du pouls.
 

GALE

Affection parasitaire qui peut être contagieuse pour l'homme et qui est provoquée par un acarien, le sarcopte. Elle peut évoluer en surinfection bactérienne et provoquer la mort. 
Symptômes : le chien se gratte sans cesse. Des rougeurs sont constatées au niveau du bas du corps, des membres et de la tête. Dépilation généralisée. La peau est graisseuse et couverte de boutons. Des lésions apparaissent aux coudes et aux oreilles.
 

GALE AURICULAIRE ou OCTACARIOSE

Maladie cutanée due à un parasite, l'otodectes, et qui provoque une lésion de la peau.
Symptômes : Le chien se gratte souvent les oreilles. Le cérumen est noirâtre et malodorant. Si le chien secoue constamment sa tête, il peut y avoir rupture d'un vaisseau, avec apparition d'un hématome. L'oreille est pendante et gonflée.
 

GASTRITE

Irritation ou inflammation de l'estomac, qui peut être bénigne dans le cas d'absorption rapide, ou infectieuse.
Symptômes : Vomissements.
 

GASTRO-ENTERITE
Inflammation de l'estomac et des intestins, souvent infectieuse, bactérienne ou virale chez les chiots. Elle peut être très grave, en particulier chez certaines races comme le Rottweiler.
Symptômes : Vomissements et diarrhées, parfois accompagnés de fièvre.
 

GINGIVITE

Affection inflammatoire de la cavité buccale, causée par le tartre, les caries. Elle peut cacher des affections plus graves comme l'insuffisance rénale.
Symptômes : Ils sont peu évidents. L'animal salive ou est gêné quand il mange lorsque la douleur devient plus aiguë.
 

GLAUCOME

Augmentation de la pression intra-oculaire, provoquant une baisse de la vision et pouvant aller jusqu'à la perte de la vue.
Symptômes : Globe oculaire gonflé et douloureux.
 

HEMATOME DU PAVILLON DE L'OREILE

Affection fréquente chez les sujets aux oreilles tombantes. Il s'agit d'une lésion de l'artère auriculaire.
Symptômes : Le chien se gratte l'oreille comme s'il cherchait à se débarrasser d'un corps étranger.
 

HEPATITE DE RUBARTH

Proche de la maladie de Carré, elle touche le chiot dans son état général. L'animal est fiévreux et souffre de gastro-entérite, de conjonctivite et d'adénite.
Symptômes : Fièvre, abattement, vomissements, diarrhée, conjonctivite, kératite, inflammation des ganglions lymphatiques.
 

ICTERE (Jaunisse)

Dégradation de l'hémoglobine pouvant être due à différentes causes, toutes sérieuses. Les tissus, les muqueuses, les selles et les urines foncent ou jaunissent.
Symptômes : Le changement de couleur est l'alerte principale.
 

INCONTINENCE

C'est le fait pour un chien d'uriner sans pouvoir se retenir et bien souvent sans s'en rendre même compte. L'incontinence peut être intermittente ou permanente et les causes en sont multiples : Traumatismes, lésions, inflammations, etc...
Symptômes : Ils sont évidents, surtout pour la maîtresse de maison.
 

INSUFFISANCE CARDIAQUE

Insuffisance circulatoire qui provoque l'œdème ou l'ascite.
Symptômes : Toux et intolérance à l'effort. Puis aggravation de l'état par difficultés respiratoires, cyanoses et syncopes. 
 

INSUFFISANCE HEPATIQUE

Altération des fonctions du foie qui peut être d 'origine infectieuse, toxique ou inflammatoire.
Symptômes : Abattement, fièvre, vomissements, déshydratation.

INSUFFISANCE PANCREATIQUE

C'est un manque d'enzymes destinés à faciliter la digestion. On rencontre cette affection chez les jeunes Bergers allemands qui souffrent d'une atrophie du pancréas. 
Symptômes : Maigreur, diarrhée. Selles molles et décolorées, avec des aliments non digérés.
 

INSUFFISANCE RENALE

Elle est due à une altération des fonctions du rein, et peut évoluer de façon aiguë ou chronique. Elle est plus grave chez un sujet âgé, car due à une lésion irréversible.
Symptômes : Le chien urine de moins en moins, il ne mange plus et se déshydrate. 
 

INTOXICATION

Absorption de poison ou de substances toxiques, telles que la mort-aux-rats, l'antigel, l'anti-limace ou les fongicides.
Symptômes : Anxiété, tremblements, salivation, vomissements ou convulsions. Il est urgent de contacter un centre anti-poison et d'identifier le produit ingéré.

KERATITE

Lésion de la cornée d'origine inflammatoire ou traumatique. Elle est fréquente chez les races aux yeux saillants.
Symptômes : Oeil larmoyant.
 

LEICHMANIOSE

C'est un moustique, le phlébotome, qui transmet cette grave maladie parasitaire, qui se traduit par une anémie générale.
Symptômes : Amaigrissement extrême, ulcères sur le nez. Des pellicules apparaissent sur la peau. Les ongles s'allongent. Les ganglions grossissent. Des troubles oculaires accompagnent souvent cet état.
 

LEPTOSPIROSE

Affection contagieuse très grave, transmise par les déjections des rats. L'infection peut provenir d'eau croupie qui contiendrait des germes.
Symptômes : La forme rénale se signale par une insuffisance rénale aiguë. La forme digestive par une gastro-entérite hémorragique, d'une myocardite, de lésions oculaires et d'encéphalite. La forme hépatique est signalée par un ictère.
 

LYMPHOME

Tumeur des ganglions, amygdales, rate et moelle osseuse, que l'on rencontre chez les adultes de plus de 6 ans. Le Boxer, le Terrier écossais et l Briard y sont particulièrement sujets.
Symptômes : Augmentation des ganglions sur le cou, sur le devant des épaules et sur l'arrière des cuisses. Anorexie, fièvre.

MALADIE DE CARRE

Maladie infectieuse virale et contagieuse, qui attaque généralement le chiot mais peut toucher les adultes. Elle se présente sous 3 formes : pulmonaire, intestinale ou nerveuse.
Symptômes : Fièvre, yeux rougis, écoulement nasal. Toux qui peut dégénérer en trachéite ou bronchite. Diarrhées et vomissements, déshydratation. Des pustules apparaissent sur le ventre. Convulsions et contractions musculaires. Coma au stade terminal.
 
 

MAUVAISE HALEINE

En plus de l'abondance de tartre, elle peut indiquer une affection des gencives comme la pyorrhée, ou l'urémie.
 

MENINGITE

Affection qui provoque une inflammation des méninges.
Symptômes : Tremblements et convulsions.
 

METRITE

Inflammation de l'utérus, d'origine infectieuse.
Symptômes : Fièvre, anorexie, douleurs abdominales.
 

OCCLUSION

Elle est due à l'ingestion d'un corps étranger qui bloque le déroulement du transit.
Symptômes : Le chien reste prostré. Il vomit lorsqu'il essaye de boire ou de manger. Lorsque la douleur est violente il se tient en position dite "de sphinx", l'arrière-train soulevé.
 

OEDEME PULMONAIRE

Il est du à une insuffisance du ventricule gauche. Il peut également provenir d'une inhalation importante de fumée, d'une électrocution ou d'un collapsus trachéal.
Symptômes : Le chien halète, ses muqueuses buccales bleuissent. Des écoulements peuvent apparaître aux narines.
 

OSTEOFIBROSE

Affection osseuse due à une insuffisance en calcium et un excès de vitamine D, et que l'on rencontre surtout chez les chiots de grande race à croissance rapide. Les os fragilisés cassent facilement.
Symptômes : Abattement, fièvre, boitement alterné des membres.
 

PANCREATITE

Inflammation du pancréas, aiguë ou chronique. On la rencontre souvent chez les chiens obèses.
Symptômes : Douleurs abdominales violentes, vomissements, fièvre et diarrhée.
 

PARVOVIROSE

Affection contagieuse qui provoque une gastro-entérite hémorragique chez le chiot. L'évolution est rapide, avec issue fatale faute de soins.
Symptômes : Prostration, vomissements, diarrhées hémorragiques, déshydratation.

PERTES DE SANG

Les écoulements sanguins en dehors des périodes de chaleurs peuvent être le signe de tumeur ovarienne, utérine ou vaginale.
Symptômes : Même pendant les chaleurs, un écoulement important est à surveiller.
 

PIROPLASMOSE

Grave maladie parasitaire transmise par les tiques, et qui détruit les globules rouges. Elle sévit davantage dans le Sud-ouest de la France. 
Symptômes : Abattement, forte fièvre. Les urines sont foncées.
 

PLEURESIE

Infection pulmonaire qui provoque un épanchement thoracique et peut évoluer en myocardite.
Symptômes : Fièvre, abattement, anorexie, difficulté respiratoire, petite toux sèche.
 

POLYDIPSIE

Certaines affections comme le diabète, la néphrite, ou certaines causes psychologiques provoquent une soif importante. 
Symptômes : Evidents. L'animal boit beaucoup plus que de coutume.
 

POLYPHAGIE

Augmentation notable de la faim, qui peut aller jusqu'à la boulimie. Associée à la polydipsie, elle peut indiquer un diabète sucré.
Symptômes : Evidents quand on connaît bien les habitudes alimentaires de son chien.
 

PROSTATE

Les affections de la prostate sont fréquentes et se manifestent à partir de l'âge de 5 ans. Elles se caractérisent par une augmentation de volume, voire une hypertrophie.
Symptômes : Accumulation des selles dans le côlon, problèmes locomoteurs, mictions difficiles, présence de sang dans les urines et une éventuelle incontinence.

PYODERMITE

Infection bactérienne de l'épiderme, généralement due à des staphylocoques. Elle peut être généralisée sur tout le corps ou localisée, par exemple à la commissure des lèvres.
Symptômes : Le poil semble mité. Pustules et croûtes peuvent apparaître sur l'abdomen.
 

PYOMETRE

Ecoulement vulvaire chez la femelle. En dehors de légers écoulements sanguins au moment des chaleurs, tout écoulement ou présence de pus indique l'infection urinaire.
Symptômes : Abattement, soif intense, urine abondante.
 

RACHITISME

Affection osseuse du chiot assez rare de nos jours, due à une carence en vitamine D et en minéraux.
Symptômes : Mauvais état général. Ventre et articulations gonflés.
 

RAGE

Maladie virale qui attaque tous les mammifères. La contamination s'effectue par morsure, griffure ou simple léchage. La France et l'Europe de l'Est ont vu une réapparition de cette affection depuis une trentaine d'années.
Symptômes : Ce sont les mêmes que pour l'encéphalite, la maladie de Carré ou les affections de la moelle osseuse : Convulsions, crises de fureur, troubles du comportement.
 

STOMATITE

Affection inflammatoire de la cavité buccale, causée par le tartre, les caries. Elle peut cacher des affections plus graves comme l'insuffisance rénale.
Symptômes : Ils sont peu évidents. L'animal salive ou est gêné quand il mange lorsque la douleur devient plus aiguë.
 

SYNDROME DE CUSHING

Grave affection des glandes surrénales, due à un dérèglement hormonal ou à une tumeur des surrénales, que l'on rencontre chez l'adulte ou le chien âgé. 
Symptômes : Soif intense et mictions fréquentes. Le ventre est gonflé. Amaigrissement et fatigue.
 

TEIGNE

Mycose cutanée due à un champignon : le dermatophyte. Elle est transmissible à l'homme. Symptômes : Elle se caractérise par une dépilation localisée de quelques centimètres de diamètre sur le corps. Le Kérion, forme suppurée, peut apparaître sur la tête. La peau est infectée, tuméfiée, d'un rouge vif.
 

TESTICULES

Toute augmentation de volume, surtout chez un sujet âgé, peut indiquer une tumeur. La plupart du temps, un seul testicule est atteint et doit être retiré pour éviter de possibles métastases.
 

TIQUE

C'est un acarien qui est porteur de certains parasites comme les piroplasmes et rickettsies, qu'il transmet au chien lors de ses promenades dans l'herbe, surtout dans la période comprise entre le printemps et l'automne. Il se nourrit du sang de son hôte involontaire.
Symptômes : Un examen attentif après chaque sortie permet d'éliminer cet agresseur. 
 

TORSION OU DILATATION DE l'ESTOMAC

Elle est due à une accumulation trop importante de gaz et de liquide dans l'estomac. Cet accident se rencontre surtout chez les grandes races et les chiens qui s'activent trop après le repas.
Symptômes : Le chien est inquiet, il bave beaucoup et essaie de vomir. Son ventre est tendu et douloureux, sa respiration saccadée. La mort peut survenir rapidement.
 

TOUX

Elle peut aussi bien indiquer une malformation de la trachée, chez un chiot ou un chien de petite taille, qu'une des affections suivantes : Irritation de la trachée ou des bronches. Bronchite aiguë. Affection cardiaque ou pulmonaire chez un sujet âgé.
Symptôme : Le chien tousse comme s'il voulait se débarrasser d'un corps étranger dans sa gorge.
 

TRACHEITE

Inflammation de la trachée. L'aspect aigu est du à une irritation. L'aspect secondaire est d'origine virale, comme la toux de chenil ou la maladie de Carré. Elle peut être chronique et due à une affection cardiaque ou pulmonaire.
Symptômes : Toux forte suivie de vomissements.
 

TUMEUR MAMMAIRE

Elle peut être bénigne ou maligne, et dans ce cas se développer très rapidement.
Symptômes : Un examen annuel permettra de dépister ce type d'affection. 
 

ULCERE DE LA CORNEE

C'est une perte de substance de la cornée qui provoque l'ulcération. Elle peut être d'origine infectieuse ou traumatique.
Symptômes : L'œil est rouge et à demi-fermé. Le chien se le gratte souvent, car cette affection est douloureuse.
 

URINE

En bonne santé, le chien produit une urine assez claire et limpide, très peu odorante. Si elle est trouble ou teintée de sang, elle peut signaler une affection de la prostate, un ictère ou plus foncée, une piroplasmose.
Symptômes : Bien qu'il ne soit pas toujours pratique de surveiller les mictions de son chien, il est conseillé de les vérifier régulièrement à titre préventif.
 

UVEITE

Affection inflammatoire de l'iris qui peut cacher des maladies plus graves comme la maladie de Carré, la toxoplasmose, etc...
Symptômes : L'œil est rouge, la pupille serrée. Le chien larmoie et fuit la lumière.
 

VAGINITE

Des écoulements d'une sérosité claire ou suppurée apparaissent au niveau de la vulve. Il s'agit d'une inflammation ou d'une infection de la muqueuse, provoquée parfois par le coït.
 

VOMISSEMENT

Les vomissements répétés peuvent indiquer une affection hépatique, rénale ou infectieuse. Les symptômes les accompagnant, tels que douleurs ou diarrhée, doivent être indiqués au vétérinaire.
Symptômes : Le vomissement est souvent du à une ingestion trop rapide d'aliments et s'il est occasionnel, il ne présente aucun signal d'alarme. 


 
 
LES DANGERS

 
 
 
LE CHOCOLAT = POISON


 

(concerne toutes les races)
 

Le chocolat est à proscrire totalement des friandises de votre compagnon.
 

En effet, il contient de la théobromine, un alcaloïde aux vertus toniques mais qui n'est que très lentement métabolisé par les chiens pour qui il peut être mortel. La dose toxique de théobromine varie entre 240 grammes et 500 grammes par kilo de poids corporel.
 

Ainsi, un chien de 10 kilos atteint la dose mortelle en ingérant environ 63 grammes de chocolat noir ou 670 grammes de chocolat au lait.
 

Néanmoins, les premiers symptômes d'intoxication peuvent survenir à des doses moindres si le chien mange régulièrement d'infimes quantités de chocolat (la théobromine s'accumule au fil des jours). 


 
 
LA PUCE ELECTRONIQUE

progrès restant à prouver !

La Société Centrale Canine peut vous communiquer la liste des tatoueurs agrées de votre département. Leurs tarifs sont trés abordables car ils n'ont pas besoin d'anesthésier l'animal (qui ne sent absolument rien). 
Tél : 01-49-37-54-00

(les "reportages" viennent du site de Nathalie)

LA DILATION-TORSION d' ESTOMAC


 

Il s'agit de la plus grave des urgences.
Après s'être dilaté suite à la présence de gaz,
l'estomac subit alors une rotation sur lui-même, empêchant ces gaz de s'échapper.

Le chien souffre alors de spasmes abdominaux,
se met à éructer, essaie de vomir sans y parvenir, 
émet une salive abondante et mousseuse et son estomac enfle et devient dur.
S'il n'est pas conduit chez le vétérinaire dès les premiers symptômes, l'issue est fatale. 

Comment prévenir :
-donner sa ration quotidienne en plusieurs fois (2 ou 3).
Contrairement à ce qui est couramment pratiqué, rien ne vous oblige à donner qu'un seul repas à votre chien, au contraire, fractionner est meilleur pour lui quel que soit la race.
-éviter les changements brutaux d'alimentation (également néfaste pour le fonctionnement de l'appareil digestif)
-éviter les exercices physiques juste avant et surtout après le repas du chien.
-limiter la quantité d'eau bue juste après les repas. Mis à part ces moments, le chien doit avoir de l'eau fraiche disponible en permanence.
-surveiller votre chien, surtout s'il est glouton.
-un fort stress peut également déclencher cette réaction.
-si les grandes races sont les plus touchées, aucun chien quel que soit son âge ou son gabarit n'est à l'abris.
-pour les races particulièrement prédisposées, comme le dogue allemand, une opération de prévention peut être effectuée. Mais, il vaut mieux qu'elle soit associée à une autre opération (comme la stérilisation) car les anesthésies générales sont toujours risquées. 


 
LES EMPOISONNEMENTS


 

Les empoisonnement peuvent être des actes de malveillance (appâts déposés sur les chemins ou lancés dans les jardins...) 
ou des accidents (un chien qui fouille une poubelle, qui lèche un produit toxique ou qui avale un rongeur ayant absorbé du raticide...).

Les chances de sauver l'animal sont très faible et dépendent de sa taille et de la quantité de poison ingérée.
Il s'agit d'une urgence. 

 -Lili est morte empoisonnée à la strychnine.
-Fifi, femelle alaskan malamute, a croqué une carcasse d'oiseau (appât empoisonné ou animal ayant lui-même été empoisonné ?) et n'a due sa survie qu'à la faible quantité de poison ingérée par rapport à sa taille.
-Mirtille, bergère australienne, est morte après avoir fouillé une poubelle. 

Comment prévenir :
-en tenant hors de portée du chien, et surtout d'un chiot, les produits dangereux (ce sont les mêmes que pour les humains).
-en ne lui donnant pas l'habitude de manger des choses qui traînent par terre
-en lui apprenant l'ordre "pas toucher".

Pour pouvoir appliquer cet ordre, il est nécessaire de ne pas quitter son chien du regard et de le prononcer dès que le chien adopte une attitude laissant suspecter qu'il mange quelques choses par terre.
-en ne le laissant pas fouiller les poubelles. Si vous savez que votre chien est trop gourmand pour résister, tenez le en laisse dans les zones à risque, il en va de sa survie. 

Attention : 
L'ail, l'oignon et le chocolat sont des substances mortelles pour les chiens. La dose mortelle est bien entendu fonction de la taille de l'animal, mais le mieux est de ne pas l'habituer à en manger. Bien sûr, tout le monde connait un chien qui a l'habitude de manger du chocolat. Mais avez vous vraiment envie de tester sur le votre ?
Le chocolat est également du poison pour les rongeurs et les oiseaux. Par contre, les chevaux n'ont aucun problème quand ils en mange. 


 
L'HYDROCUTION


 

Elle menace les chiens (et d'autres animaux) tout comme elle est un danger pour l'homme. 
La différence est que les animaux ne sont pas conscients de ce danger.
Il leur est dur de résister à l'envie de se plonger dans l'eau quand ils ont chaud.
C'est au maître de forcer son compagnon à s'immerger doucement. 


 
QU'EST-CE QU'UN COUP DE CHALEUR ?

Les chiens ne transpirent pas. Ils ont donc beaucoup de difficultés à se refroidir.
La chaleur dans un véhicule au soleil en été devient très vite insupportable (proche de 70°C). Ajoutée au stress de se retrouver seul elle peut déclencher chez votre compagnon un coup de chaleur en quelques minutes.
Quand il s'affole dans une voiture surchauffée, le chien halète et s'agite de plus en plus ce qui ne fait qu'accroître sa température. 
La température de son corps peut atteindre 41°C!!!
Attention, sachez qu'un chien qui halète pendant un long moment, même à l'ombre, est peut-être en train de faire un coup de chaleur. Les coups de chaleurs ne se produisent en effet pas toujours en voiture : par exemple, un chien au soleil peut (surtout s'il est noir ou court) faire un coup de chaleur. Il faut donc être prudent.
Il en résulte une déshydratation, et un choc cardiaque qui peuvent être mortels en quelques minutes. 
Si ce genre de situation devait se produire, consulter d'urgence un vétérinaire pour qu'il puisse mettre en place rapidement les mesures de réanimation qui s'imposent.
En vous rendant chez le vétérinaire, recouvrez votre chien de linges ou de serviettes mouillés à l'eau froide.

COMMENT PREVENIR LE COUP DE CHALEUR ?

Pour éviter d'en arriver là, ne laissez jamais votre chien dans votre voiture au soleil, même pour quelques minutes!!! S'il doit rester seul un moment, garez votre véhicule à l'ombre, et laissez plusieurs fenêtres entrouvertes.
Pour les longs trajets, dans la mesure du possible, roulez de nuit, et faites régulièrement une pose pour qu'il puisse boire. Pour plus d'information sur le transport voir notre Info Pratique "les vacances avec votre chien".

 QU'EST-CE QU'UNE PUCE ?

Les puces sont des insectes bruns sans ailes, de quelques millimètres, qui possèdent la propriété de pouvoir se faufiler entre les poils des chiens et des chats et de sauter jusqu'à trente fois leur longueur. 
Elles vivent une grande partie du temps, cachées dans le pelage de nos compagnons, et se nourrissent de leur sang. 
Après avoir digéré le sang, les puces laissent de petites crottes noirâtres en forme de virgule dans le pelage. L'observation de ces grains noirs est caractéristique de la présence de puces sur votre animal.
 
 
 
 

Les puces constituent un véritable fléau, leur présence sur vos compagnons est un problème de santé, mais en aucun cas un problème dû à un manque d'hygiène.
 

OÙ MON CHIEN PEUT-IL ATTRAPER DES PUCES ?

Les puces sont des animaux qui se multiplient très vite. Il suffit qu'en se promenant à l'extérieur, votre chien ait ramené une seule puce à la maison, pour que celle-ci ponde à l'intérieur et provoque une véritable infestation de l'habitat et de l'animal. Vous pouvez même en ramener en appartement avec les semelles de vos chaussures!
Elles se cachent et pondent préférentiellement dans les tissus: panier, coussins, canapés, lits... D'où la facilité avec laquelle votre compagnon peut être réinfesté alors que l'on croyait l'avoir débarrassé de ces parasites.
Les chats sont souvent porteurs sans se gratter. Les animaux sauvages sont également très souvent vecteurs de puces.
 

QUEL DANGER REPRÉSENTENT LES PUCES POUR MON CHIEN ?

L'allergie aux piqûres de puces 
De nombreux chiens développent une allergie aux piqûres de puces. Cela se traduit généralement par des rougeurs et des boutons sous le ventre et derrière les cuisses, une perte de poils et de violentes démangeaisons sur la croupe, ainsi qu'autour de la queue. L'allergie ne fait généralement que s'accentuer et peut entraîner d'important problèmes cutanés. 
Comme pour toute allergie, il n'est pas besoin que l'animal soit plein de puces pour que les symptômes apparaissent. Une seule piqûre suffit à entraîner des démangeaisons pendant 3 semaines chez un animal allergique.
Dans ce cas, il faut systématiquement traiter préventivement votre compagnon contre les puces. En cas de rougeurs ou de démangeaisons persistantes, il est préférable de consulter un vétérinaire.
Il est également préférable de vermifuger les animaux porteurs de puces.

Le ténia
Les puces portent souvent des oeufs de ténia. Votre chien se contamine en avalant une puce lorsqu'il se mordille pour essayer de se gratter. 
Le ténia peut entraîner des troubles digestifs. Sa présence dans l'intestin du chien se manifeste parfois par la présence de "grains de riz" autour de l'anus.
 

COMMENT SE DÉBARRASSER DES PUCES?

Il existe un grand nombre de produits antiparasitaires présentés sous des formes très différentes. Seul un petit nombre est réellement efficace pour lutter contre les puces.
L'idéal étant un produit présent sur le poil en permanence afin de tuer la puce avant qu'elle n'ait le temps de piquer le chien, et donc de provoquer l'allergie. 
Le produit doit être particulièrement efficace au niveau de la croupe où se trouve la majorité des puces et l'antiparasitaire doit également posséder une certaine résistance à l'eau pour pouvoir conserver son efficacité lorsque le chien sort par temps humide.

LES MOINS EFFICACES :

- Les poudres: l'antiparasitaire est dilué avec du talc.
Lors de l'application le produit pénètre rarement jusqu'à la peau et le talc glisse le long du pelage.
Quelques heures après l'application il n'y a plus assez de produit pour tuer les puces et l'animal en se léchant peut aussi avaler accidentellement l'antiparasitaire.
- Les aérosols: Ils tuent très rapidement les puces présentes sur l'animal au moment de l'application mais ont l'inconvénient d'être éliminés par l'eau.
La perte d'efficacité est très importante dès lors que le chien se roule dans de l'herbe mouillée ou sort sous la pluie! Afin d'être efficace leur application doit être renouvelée au moins une fois par semaine, même par temps sec.
- Les shampooings: Ils peuvent avoir de l'intérêt comme "traitement d'attaque" des infestations massives mais lorsque l'on rince le chien après son shampooing, la majeure partie du produit antipuces part avec l'eau de rinçage.
- Les produits à avaler: Très pratiques d'emploi ces produits n'agissent toutefois que lorsque la puce pique le chien. Celle-ci est alors intoxiquée et tuée.
Certains de ces produits ne tuent pas la puce, mais l'empêchent seulement de pondre des oeufs. Ils sont utiles en milieu peu infesté ou pour des animaux difficiles à manipuler.
Utilisés seuls ils ne sont d'aucun secours pour les chiens souffrant d'une allergie à la piqûre de puce car ils ne les empêchent pas d'être piqués.
- Les dispositifs à ultrasons: n'ont jamais pu faire preuve de leur efficacité.

LES PLUS EFFICACES :

- Les colliers: Ils ont l'avantage de durer plusieurs mois mais ils agissent surtout autour du cou, alors que les puces sont le plus souvent localisées entre les cuisses ou autour de la queue.
Inconvénients: les chiens actifs risquent de l'accrocher dans une branche lors d'une balade et certains colliers sont inactivés par l'eau.
- Les pulvérisateurs: Ils déposent sur le poil un film protecteur de produit antiparasitaire qui intoxique les puces par simple contact dans les minutes qui suivent leur arrivée sur le chien.
S'opposant à la piqûre, ce type de traitement est particulièrement conseillé pour les animaux allergiques.
Active pendant environ 1 mois et résistante à l'eau l'application est invisible sur l'animal. Elle peut être, en revanche, difficile de mise en oeuvre sur les animaux récalcitrants ou sur ceux à poils longs.
- Les pipettes: Il suffit de déposer leur contenu sur le dos du chien. Le produit se répartit tout seul sur l'ensemble du corps en une journée environ.
Elles possèdent toutes les qualités des pulvérisateurs avec la facilité d'application en plus, mais s'avèrent parfois un peu moins puissantes en cas d'infestation massive.

 

 
L'OBÉSITÉ

L'obésité est un des désordres nutritionnels les plus fréquents touchant les animaux de compagnie et de 24 à 40 % en sont affligés.
L'obésité est définie comme un excès de poids de plus de 20 % du poids idéal. 
Elle se développe chez les animaux dont le style de vie est plus renfermé et sédentaire, 
qui ont accès à des aliments et à des gâteries dont la palatabilité et la densité énergétique sont très élevées et qui jouissent d'une relation privilégiée avec les humains qui sont enclins à les suralimenter et à leur donner des "petits goüters ".
La cause fondamentale de l'obésité est l'ingestion excessive de calories au-delà de la déplétion d'énergie et l'entreposage du surplus sous forme de gras. 
De nombreux facteurs entrent en jeu pour contrer cet équilibre, 
y compris l'âge, la race, le sexe, les débalancements hormonaux, 
ainsi que les facteurs externes tel le style de vie, la formulation du régime et la quantité ingérée.

Les chiens de meutes, les Cockers, les Labradors et les Bergers des Shetland sont parmi les races les plus souvent touchées.
Les femelles stérilisées, les chiens âgés de plus de 4 ans et les animaux de compagnie dont les propriétaires sont obèses sont plus portés à un gain de poids excessif.

Les risques de certains troubles de santé augmentent avec l'obésité en plus d'aggraver des maladies dont l'animal peut déjà être affligé.
L'accroissement de l'activité physique est primordial, mais peut être dérisoire ou difficile en raison du style de vie du propriétaire. 
Il est souvent nécessaire de recourir à des techniques de modifications du comportement afin d'éliminer un comportement inopportun tels les lamentations.
Pour qu'un programme de réduction de poids réussisse, le propriétaire doit reconnaïtre qu'un problème subsiste et s'engager à l'éliminer.
Chez les chiens, la réduction de calories peut être très sévère, allant jusqu'au jeüne complet (contre-indiqué chez les chats en raison du danger de provoquer la lipidose hépatique). 
Cette méthode risque d'être inacceptable pour les propriétaires, nécessite des suppléments de vitamines et de minéraux et entraïne la perte non désirée de la masse maigre de l'organisme. 
On peut parvenir à une perte de poids moyenne en diminuant de 10 à 20 % l'apport en calories par la réduction du volume de l'aliment ordinaire. 
La restriction de calories sous-entend également la diminution de protéines, de vitamines et de minéraux.
Toutefois, la plupart des aliments pour animaux de compagnie contiennent de concentrations suffisamment excessives de ces éléments pour restreindre autant le taux de calories.

Il sera peut-être nécessaire de diminuer davantage le taux de calories pour les animaux très obèses et lorsque les propriétaires sont moins dévoués. 
Les régimes dont le taux de calories est encore plus bas (réduction de 25 % et plus) doivent être spécialement formulés et contenir des suppléments afin de contrer les déséquilibres nutritionnels. 

Avec l'aide d'un certain nombre de logiciels ou de textes sur la nutrition, les besoins quotidiens en calories pour un animal peuvent être calculés et une quantité spécifique d'un aliment peut être prescrit par le vétérinaire. 
Le principe de tout régime thérapeutique consiste à offrir une densité énergétique réduite et des suppléments de protéines, de vitamines et de minéraux. 
Un certain nombre de formulations différentes sont utilisées par divers fabricants et la plus efficace n'a pas été déterminée. 
Certains aliments offrent une concentration mains élevée de gras et des taux supérieurs d'hydrates de carbone complexes, ce qui respecte le concept que le gras s'entrepose plus facilement dans les tissus adipeux que les hydrates de carbone en plus de diminuer la densité énergétique. 
D'autres aliments qui ne contiennent pas beaucoup de gras, mais qui ont de hauts taux de fibres indigestes, comptent sur un sentiment précoce de satiété pour limiter l'ingestion de nourriture.
Néanmoins, le volume des fèces et la palatabilité peuvent être défavorablement modifiés.
D'autres méthodes existent pour que l'animal se sente repu tels des aliments en conserve contenant plus d'eau et un contenu plus élevé d'air dans les aliments secs.

Puisque les chiens mangent jusqu'à ce qu'ils comblent leurs besoins énergétiques, la restriction en calories demeure la technique de choix pour la réduction de poids.
Même si la plupart des cas d'obésité peuvent être corrigés avec la collaboration du propriétaire, l'éducation est encore la meilleure méthode de prévention. 
La suralimentation des chiots peut entraïner une production excessive de cellules graisseuses et une tendance naturelle à l'embonpoint plus tard.
Chez les chiots, la suralimentation peut aussi augmenter le taux de croissance qui, chez certaines espèces, peut accentuer le potentiel d'apparition de certaines maladies osseuses.
Les jeunes animaux de compagnie devraient recevoir quotidiennement une quantité adéquate d'un aliment équilibré ayant une densité calorifique qui permettra un taux de croissance normal et le développement d'un organisme en bonne condition. 
Pour la plupart des animaux de compagnie adultes, éviter l'alimentation ad libitum et les mauvaises habitudes comportementales (p. ex. les lamentations) et permettre l'exercice régulier constituent une bonne démarche pour prévenir l'obésité.


 
 
 LES VERS RONDS

Les Ascaris

Les ascaris sont des vers blancs qui peuvent mesurer jusqu'à 20 centimètres. 
Ils ressemblent beaucoup à des spaghettis !
Les chiots en sont presque systématiquement infestés.
Ils se contaminent soit directement dans le ventre de leur mère, soit en la tétant après la naissance.
Ces vers se nourrissent au détriment du chiot, et peuvent être responsables de diarrhées, d'alternance de vomissements et de constipation, d'amaigrissement, de ballonnement abdominal, de retards de croissance, et même parfois d'obstruction intestinale et perforation.
Les ascaris sont des parasites pouvant se transmettre à l'homme.
Ils constituent un danger pour les enfants qui peuvent se contaminer dans les bacs à sable ou en jouant avec des chiens non vermifugés ou mal vermifugés.

La vermifugation doit donc être systématique pour tous les chiots, tous les mois (jusqu'à l'âge de 6 mois), et deux fois par an pour les adultes,même sans observation de symptômes.

Les Ankylostomes

Ce sont de petits vers que l'on observe très rarement dans les selles.
Ils sont particulièrement agressifs pour la paroi de l'intestin.
Lorsqu'ils sont très nombreux la quantité de sang qu'ils pompent est suffisante pour entraîner une anémie voire le décès du chien.
Ils parasitent principalement les chiots d'élevage, ou les adultes qui vivent en groupes: pensions, meutes...

Les Trichures

Les trichures sont des parasites du gros intestin (ou côlon) du chien. Ils mesurent 2 à 4 cm, et ont une forme enroulée à leur extrémité, dite en "crosse d'évêque".
Se nourrissant en pompant du sang à travers la paroi de l'intestin du chien, ils peuvent entraîner une anémie ou des diarrhées par colites (ou inflammation du côlon) hémorragiques, qui sont très douloureuses.
Les oeufs de trichures peuvent persister jusqu'à 5 ans dans le sol. Ils peuvent infester les chiens à tout âge, principalement ceux qui vivent en collectivité: meute, chenils, refuges… 
Les trichures sont résistants à beaucoup de vermifuges classiques. En cas de doute sur l'efficacité de celui que vous utilisez, demandez conseil à votre vétérinaire.
 

LES VERS PLATS

Il s'agit principalement du Ténia (Dipylidium caninum) ou "ver solitaire". 
Il peut mesurer jusqu'à 80 cm. Ses segments - ou anneaux - qui renferment des oeufs sont éliminés dans les selles :
ils ressemblent à des grains de riz.
Le ténia entraîne souvent des démangeaisons de l'anus que le chien essaye de soulager en se traînant le derrière sur le sol: c'est le "signe du traîneau".
Le traîneau peut également être lié à un problème de glandes anales.
Le chien se contamine souvent en ingérant des puces porteuses de larves de ténia. 
Pour débarrasser votre chien du ténia il est donc nécessaire de le traiter en même temps contre les puces. 
 

POURQUOI VERMIFUGER MON CHIEN ?

Tous ces parasites peuvent entraîner des troubles plus ou moins graves sur la santé de nos compagnons.
Il convient de traiter préventivement, et systématiquement car on ne voit que très rarement les vers dans les selles, même s'ils sont présents dans l'intestin. 

Vrai/Faux: 
On a coutume de dire qu'un chien qui mange de l'herbe "se purge". 

- Faux, le fait de manger de l'herbe ne pas pourra tuer les parasites intestinaux. 
Seul un vermifuge de bonne qualité peut le faire.
 

QUAND VERMIFUGER MON CHIEN ?

Il est préférable de vermifuger sytématiquement :
Pour les chiots: une fois par mois jusqu'à l'âge de 6 mois.
Pour les chiens adultes: au moins deux fois par an, de préférence au printemps et à l'automne.
Plus souvent pour les chiens qui vont dans les collectivités (pensions, chenils, expositions, chasse…)
 

QUEL VERMIFUGE UTILISER ?

Suivant l'âge, le poids de votre animal, et vos habitudes, 
vous pouvez utiliser différentes présentations: 
- comprimés (certains se dissolvent tous seuls dans l'eau)
- pâte contenue dans une seringue, liquide à mélanger à la nourriture.

Mais attention, tous ne sont pas efficaces contre tous les types de vers.
Pour trouver un produit adapté à vos besoins, demandez conseil chez un vétérinaire

 LA SANTÉ DUPOIL

Le poil est l'élément de base de la fourrure du chien.
Il est composé d'une partie enfouie dans le derme (le follicule) qui correspond à la racine du poil et d'une partie visible (la tige) constituée d'une protéine dénommée kératine.
Le poil est le reflet visible de l'état de santé de votre animal: 
un poil terne, sec et clairsemé est toujours le signe d'une anomalie 
(pour plus de renseignements consultez notre Fiche Santé sur le poil terne).

Il faut savoir que les poils poussent puis meurent et tombent en permanence. 
Il est donc normal qu'un animal perde des poils.
Cependant, à certaines périodes de l'année, on a une augmentation de la quantité de poils perdus, ce sont les chutes saisonnières ou mues. 
Les mues ont lieu à l'automne 
(remplacement du poil d'été par un pelage d'hiver plus fourni) et au printemps (perte du poil d'hiver).

Les mues sont plus importantes pour les animaux à pelage épais, dont la race est originaire de régions froides 
(Husky, Terre-Neuve) et ceux à poils longs.

Lors des mises-bas ou pendant la gestation, il est aussi fréquent d'avoir une augmentation de la quantité de poils perdus, ceci n'est pas inquiétant.
Toutefois, 
il existe de nombreuses maladies dont l'un des symptômes est une perte de poils, 
celle-ci pouvant être généralisée (on note alors une augmentation de la quantité de poils qui tombent et un pelage moins fourni), ou bien localisée à certaines zones de dépilations.

Le type de perte de poils est un élément important de diagnostic.

Mais il faut faire attention à ne pas confondre une chute de poils "primitive", 
c'est à dire due à une atteinte directe sur le poil, d'une chute de poils "secondaire", 
qui serait la conséquence d'un léchage ou d'un grattage frénétique, 
d'où un poil arraché ou cassé. 
Dans ce second cas, c'est la cause des démangeaisons qu'il faut traiter.
 

LES MALADIES PARASITAIRES

Certains parasites se développent au détriment du poil, ce qui provoque sa mort et sa chute:

La teigne correspond au développement d'un champignon microscopique dans la gaine du poil. 
Ce champignon se nourrit de la kératine du poil, provoquant des zones dépilées de forme arrondie au niveau de la tête, du dos ou des cuisses.
Les démangeaisons sont rares. 
Attention, car la teigne est une maladie assez fréquente, très contagieuse pour les autres animaux, et elle peut se transmettre à l'homme dans certains cas. 
De nombreux chiens sont porteurs asymptomatiques de teignes 
(c'est-à-dire qu'ils sont en bonne santé, sans perte de poils) et peuvent la transmettre aux autres.

La démodécie est une maladie dont le responsable est un acarien parasite du follicule pileux (Demodex sp.).
Elle atteint généralement les animaux affaiblis ou immunodéprimés, on peut parfois la retrouver chez de jeunes chiots provenant de chenils mal tenus.
La démodécie débute par des dépilations localisées (museau, autour des yeux et de la bouche…), et ne s'accompagne pas de démangeaisons, sauf lors de formes dites compliquées (surinfection bactérienne).

De nombreux parasites cutanés sont à l'origine d'une chute de poils secondaire, suite à d'intenses démangeaisons. 
C'est le cas par exemple pour la gale, due à des acariens localisés au niveau des oreilles, 
mais également sur les flancs, les coudes et les cuisses.

C'est également le cas de la cheyletiellose dont le responsable est un autre acarien qui vit en surface de la peau, 
sur le dos du chien, et qui provoque des pellicules et des pertes de poils suite au grattage…

Mais le cas le plus fréquent de perte de poils secondaire lors d'une atteinte parasitaire chez le chien est celui de la Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces (DAPP). 
C'est en effet une allergie à la salive des puces: une seule piqûre de puce peut provoquer des crises de léchage et de grattage frénétiques, parfois jusqu'au sang. 
Il en résulte l'arrachage et la perte des poils, localisé à certains endroits comme les cuisses ou le bas du dos (croupe).

C'est pourquoi un traitement anti-puces régulier des animaux comme de leur environnement est indispensable.

Plus généralement, toutes les maladies qui provoquent des démangeaisons de même que toutes les atteintes de la peau se concrétisent par des zones de dépilation plus ou moins étendues: 

c'est le cas de la Leishmaniose causée par un parasite du sang , 
ainsi que des pyodermites qui sont des infections de la peau.
 

LES MALADIES HORMONALES

La pousse du poil est sous contrôle hormonal.
C'est pourquoi, lors d'anomalie dans la sécrétion de certaines hormones, 
on retrouve parmi de nombreux symptômes, des troubles cutanés. 

Il s'agit généralement d'une perte de poils étendue, bilatérale et symétrique, sur les flancs et le dos, souvent accompagnée d'une modification de la consistance de la peau (amincissement ou au contraire épaississement, dessèchement, pellicules).

Voici quelques maladies hormonales ayant pour symptôme une perte de poils, avec certains autres signes spécifiques associés :

- Le diabète sucré (insuffisance de sécrétion d'insuline): 
l'animal boit et urine beaucoup, on note parfois une tendance à l'obésité.

- L'hypercorticisme ou syndrome de Cushing (maladies des glandes surrénales, traitement massif aux corticoïdes): 
le chien a un ventre qui grossit, une peau sèche et fine avec des comédons (points noirs), il mange et boit énormément.
- L'hypothyroïdie (maladie des animaux âgés, qui peut parfois être d'origine immunitaire): la peau s'épaissit, des taches foncées apparaissent, le chien s'affaiblit, devient apathique. La baisse d'activité est souvent imputée, à tort, à l'âge grandissant du chien.
- L'hyperoestrogénisme (kyste ovarien chez les femelles non stérilisées, tumeurs testiculaires chez les mâles). Les symptômes peuvent être des troubles reproducteurs chez la femelle (chaleurs prolongées par exemple) et une féminisation chez le mâle (baisse de la libido); ces tumeurs sont fréquentes chez les mâles cryptorchides (c'est-à-dire dont un testicule ou les deux ne sont pas descendus et restent dans l'abdomen). Chez ces animaux, le testicule en place s'atrophie lors de tumeur alors que le testicule tumoral en position abdominale grossit et peut sécréter des hormones responsables de cette perte de poils mais également d'anémie grave. C'est pourquoi il est essentiel de faire opérer les animaux cryptorchides.
 

L'ALIMENTATION

L'alimentation contribue à la beauté du pelage. Une mauvaise alimentation est souvent à l'origine d'un poil terne et d'une mue importante. 
Les protéines, les acides gras poly-insaturés et les vitamines (A et biotine) sont les éléments qui favorisent la bonne santé de la peau et du pelage. Dans des cas extrêmes (malnutrition), le manque de certains de ces éléments peut provoquer une perte massive des poils.
L'élément essentiel pour que votre compagnon bénéficie d'un beau pelage est de lui fournir une alimentation complète et équilibrée.
Par ailleurs, une allergie alimentaire peut aussi être un facteur de la perte de poils: les allergies alimentaires se manifestent souvent, chez les carnivores domestiques, par des symptômes cutanés comme des dépilations, des démangeaisons et des plaques rouges.
 

LES TROUBLES DU COMPORTEMENT

Chez des animaux stressés, hypersensibles ou très angoissés, on note parfois un comportement de léchage frénétique surtout au niveau des pattes avant et à la base de la queue. 
Ce léchage provoque alors une irritation de la peau et la chute des poils, ce qui laisse apparaître des plaques rouges suintantes qui peuvent alors s'infecter.
Il convient dans ce cas de diagnostiquer puis de traiter ce trouble psychologique.
 

LA CHUTE DE POILS D'ORIGINE MÉDICAMENTEUSE

Certains traitements hormonaux mal utilisés peuvent conduire à une des maladies décrites ci-dessus: syndrome de Cushing.
Suivez toujours les conseils de votre vétérinaire pour l'utilisation des médicaments, ne les utilisez jamais de votre propre chef.
Il faut savoir aussi que les traitements anti-cancéreux du chien peuvent provoquer, mais rarement, une perte totale des poils comme ce que l'on rencontre chez l'homme. Lors de ce type de traitement, la chute de poils est généralement augmentée mais l'animal ne devient pas "chauve".
 

LES ALLERGIES

Ce sont des phénomènes d'hypersensibilité à différents agents, appelés allergènes. 
Il existe différents allergènes chez le chien.
On peut citer, parmi les plus fréquents : la salive de puce, les acariens de poussière de maison, les pollens... 
Ce sont des allergènes principalement inhalés (sauf les piqûres de puce), mais il existe également des allergies alimentaires ou des allergies de contact, plus rares.
Les symptômes sont une démangeaison forte avec apparition de plaques rouges. La perte de poils est secondaire.
 

LES MALADIES RARES

Certaines maladies très rares, souvent d'origine immunologique, 
entraîne des dépilations plus ou moins importantes.
Leur diagnostic se fait par un prélèvement cutané et une analyse histologique (au microscope).

Il existe également une dépilation des flancs récidivante dont l'origine est inconnue.
Elle survient par période, souvent en hiver, puis le poil repousse, parfois non recoloré.
On la rencontre chez certaines races comme les Drahthaars, les Korthals, les Braques...
 

CONCLUSION

Une perte modérée et régulière des poils est tout à fait normale chez votre chien. 
Il faut cependant être attentif et savoir repérer toute augmentation importante dans la quantité de poils perdus,
toute apparition de zone dépilée chez votre animal, accompagnée ou non de grattage et d'autres signes (augmentation de la soif, modifications comportementales, baisse d'activité).

N'oubliez pas par ailleurs que pour les chiens, l'allergie aux piqûres de puces est l'allergie la plus fréquemment rencontrée et dont le seul remède consiste en une protection efficace contre les puces.
Pour plus de renseignements consultez notre Fiche Santé "Les puces". 

 Texte et dessins reproduits avec l'aimable autorisation de:
Dr Pierre BOCHER
Chirurgien dentiste - Juge SCC
Contact: 02.96.28.96.22
 

LA VRAIE PROGNATHIE CANINE

Dès le début de la cynologie officielle moderne, c'est à dire à la fin du 19ème siècle un des premiers éléments pris en compte pour la sélection raciale canine fut le positionnement des dents les unes par rapport aux autres.

Les chiens avaient dans leur gueule leur principal élément de survie et la dégénérescence de cet outil primordial eut été gravissime

Les juges déjà à l'époque comptaient les dents et regardaient si la position des mâchoires était bonne.

De nos jours, cet examen apparemment facile s'est maintenu tout naturellement sans que personne ne se pose la question de son efficacité réelle ou même remette en question la méthode qui consiste à vérifier le rapport de l'articulé au niveau des blocs incisifs.

Pourtant malgré cette barrière impitoyable érigée depuis plus d'un siècle, l'anomalie persiste !
Alors doit-on s'interroger sur l'efficacité du système?

•  Il faut tout d'abord éclaircir le raisonnement en précisant certains points de vocabulaire:
 

- Gnathos en Grec veut dire "mâchoire" et peut par conséquent, s'employer pour la mâchoire du haut comme pour celle du bas. On précisera donc à chaque fois supérieure ou inférieure.
 

- Les préfixes retro et pro voulant dire en arrière ou en avant s'appliquent aussi bien à l'os maxillaire; pro et retro gnathie, qu'à l'os alvéolaire : pro et retro alvéolie.
 

- Les mots "grignard" et "bégu" (désignant soit un prognathisme supérieur, soit une retro alvéolie inférieure) sont à éviter car ils portent à confusion.
 

- Deux termes sont essentiels dans cette démonstration : l'os maxillaire d'une part et l'os alvéolaire d'autre part.

•  Il faut en effet considérer que les mâchoires sont constituées de deux formes osseuses qui ont des destinées très différentes:
 

- L'os maxillaire, qui constitue le corps de la mâchoire et qui va évoluer avec l'ensemble du squelette en particulier des os crâniens et qui signe par sa forme et sa position un caractère transmissible des rapports intermaxillaires. La correction des anomalies de ces rapports ne peut se faire que par orthopédie chirurgicale maxillaire.
 

- L'os alvéolaire, qui supporte les dents et englobe dans des alvéoles les racines de celles-ci. C'est un os qui évolue avec les dents et qui disparaît avec elles.
Il est très malléable, transformable, adaptable et signe des phénomènes acquis (Voussure osseuse en regard d'un kyste, etc...). Il disparaît totalement chez les édentés complets. L'os alvéolaire s'installe dans le couloir dentaire qui se faufile, entre joues et lèvres d'un côté et langue de l'autre côté et il trouve donc son emplacement au sein d'un équilibre, des sangles musculaires. La correction de ces anomalies se fait très facilement par orthodontie mécanique.

* Une hypotonicité de la sangle musculaire externe (labiale et jugale) permet le basculement des dents vers l'extérieur.

* A l'inverse une hypertonicité linguale ou une macroglossie (grosse langue) provoque aussi un basculement des dents vers l'extérieur.

La conséquence fondamentale est que la position des dents corrige parfois les défauts de rapport des os maxillaires.
 

CARACTÉRISTIQUES SPÉCIFIQUES DE LA DENTITION DU CHIEN
PAR RAPPPORT À CELLE DE L'HOMME:

•  La différence essentielle est la diduction:
 

- L'homme peut imprimer à sa mâchoire inférieure des mouvements de latéralité en déplaçant la pointe de son menton à droite ou à gauche. Le chien ne le peut pas car il doit se servir de ses mâchoires pour casser et broyer des os et il est facilement compréhensible que si vous utilisez un casse-noix dont l'articulation permet tous les mouvements vous risquer de vous pincer ou de vous blesser avant d'arriver à vos fins. C'est pour cette raison que les canines des chiens sont si puissantes car les mouvements de latéralité ne sont pas possibles puisqu'en occlusion les canines du haut bloquent la mâchoire du bas. C'est pour cela que les racines des crocs sont plus longues (environ deux fois la taille des couronnes) et s'enfoncent dans l'os maxillaire en prenant une direction de plus en plus horizontale et qu'elles sont les seules à être ainsi témoin de la réelle position des os maxillaires. Au contraire, les incisives ont des racines très courtes, confinées dans l'os alvéolaire et par conséquent mobilisables avec lui sous l'effet de pressions parfois légères. En plus, lors d'une retrognathie supérieure il est facile de comprendre qu'avec le manque de place dans l'os pour une incrustation normale de la racine des crocs supérieurs l'apex de celle-ci s'oriente en dedans et en avant. C'est pour cela que la pointe de la couronne à l'opposé, s'oriente en dehors et en arrière. Toutes les vraies prognathies inférieures (boxers) ont les canines orientées en dehors et en arrière. Ceci devient un indice supplémentaire pour parfaire le diagnostic.
Dans un cas très rare et sans que l'articulé soit inversé on peut soupçonner aussi une prognathie supérieure lorsque le contact entre les canines est trop fort. Il n'y a aucun contact sur la face postérieure de la canine supérieure et il y a cependant à cet endroit une zone d'usure très nette (figure 4) ceci est dû au "contact prématuré" au niveau antérieur de cette même dent qui à cause des chocs fréquents encaissés à la mastication, fait se décoller l'émail du côté opposé. (se rencontre chez les humains dans certains cas de bruxisme).
On a longtemps cru que certains chiens de chenil se faisant les crocs sur leur grillage mais, sachant la difficulté qu'il y a de meuler l'émail d'un croc avec une fraise diamantée montée sur turbine à 400 000 Tr/mn, il paraît plus probable que cette usure soit effectivement due à un signe de légère prognathie supérieure bloquée dans son évolution par l'engrenage des canines.

Figure 1
Rapport normal des canines et du coin supérieur
 
 
 

Figure 2
Décalage antéro-postérieur des maxillaires supérieurs en arrière ou inférieurs en avant
 
 
 

Figure 3
Articulé inversé
Décalage antéro-postérieur des maxillaires supérieurs en avant ou inférieurs en arrière
 
 
 

Figure 4
Normognathe apparent
 
 
 
 

Dans les schémas qui sont présentés plus bas, les incisives sont placées en bout à bout (pince) pour faciliter la démonstration, mais il y a en réalité un recouvrement du bloc incisif inférieur par le bloc incisif supérieur (ciseau) insuffisamment quantifiable sur un tel schéma.

La série A représente 7 situations dites "Normognathe" pour les races qui doivent avoir un rapport maxillaire homologue.

Au niveau des canines, il y a presque contact; l'espace est de toute façon inférieur à 2mm, la canine supérieure étant en position postérieure par rapport à la canine inférieure qui est elle-même en arrière du coin supérieur.

Profil droit d'un chien normognathe
 
 
 

A 1
Les incisives inférieures et supérieures sont en position normale
C'est l'articulé en ciseau recherché et le rapport maxillaire parfait
 
 
 

A 2
Les incisives sont inclinées vers l'avant: il s'agit d'une proalvéolie supérieure.
Attention : Ce n'est pas un vrai "bégu" malgré l'apparence, car le rapport osseux est normal.
D'où la nécessité d'un contrôle d'articulé au niveau des canines.
 
 
 

A 3
Les incisives supérieures sont inclinées vers l'arrière: il s'agit d'une rétroalvéolie supérieure.
Le plus souvent source d'erreur, ce chien est apparemment prognathe. Mais après contrôle au niveau des canines, c'est une fausse prognathie inférieure.
 
 
 

A 4
Il s'agit d'une bi-rétroalvéolie; l'apparence est normale mais l'articulé aussi et le rapport osseux aussi.
Ce cas passe généralement inaperçu! Si ce n'est l'impression d'un museau un peu court.
 
 
 

A 5
Biproalvéolie: Apparence et rapport normaux. Passe aussi inaperçu si ce n'est parfois le signe d'un museau un peu long.
Il n'y a cependant pas de défaut transmissible.
 
 
 

A 6
Donne la même impression que A2; Ce chien n'est pas réellement bégu.
 
 
 

A 7
Donne la même impression que A3; Ce chien n'est pas réellement prognathe
 
 
 
 

La série B représente 7 situations où tous les chiens sont prognathes (Prognathisme inférieur ou rétrognathisme supérieur). Les canines inférieures et supérieures sont séparées de plus de 2 mm.

B 1
Les rapports dentaires signent les rapports osseux.
L'inclinaison des dents est normale et le prognathisme est visible au niveau incisif. Il peut être contrôlé au niveau des canines où le décalage est supérieur à 2 mm.
 
 
 

B 2
Le cas le plus difficile à déceler et à faire admettre par un exposant. La proalvéolie supérieure masque la vraie prognathie qui ne peut être découverte qu'à l'examen des canines.
Dans le contexte actuel, ce cas n'est jamais pris en compte alors qu'il s'agit d'une prognathie inférieure.
 
 
 

B 3
La rétroalvéolie supérieure augmente la prognathie inférieure et facilite la lecture de celle-ci.
 
 
 

B 4
Donne la même impression que B3.
 
 
 

B 5
Encore un articulé d'apparence normale qui camoufle comme B2 une vraie prognathie inférieure qui n'est pour l'instant jamais sanctionnée.
Il y a en plus dans ces deux cas très souvent un bout àbout incisif.
 
 
 

B 6
La Birétroalvéolie ne camoufle pas la prognathie et passe souvent inaperçue.
 
 
 

B 7
La Biproalvéolie est également un phénomène compensatoire.
 
 
 
 

La série C représente les 7 situations où les chiens sont rétrognathes (Rétrognathisme inférieur ou prognathisme supérieur ou bégu). La position des canines est inversée (la lecture est beaucoup plus facile à condition de faire un contrôle au niveau des canines.

C 1
L'inclinaison normale des dents ne cache pas la prognathie supérieure.
 
 
 

C 2
La prognathie supérieure est aggravée par la proalvéolie.
Le diagnostic devient évident.
 
 
 

C 3
Attention!
L'articulé incisif est normal et seul l'inversée "canine" signe la prognathie supérieure.
Anomalie pratiquement jamais décelée.
 
 
 

C 4
Attention!
C'est la même situation "apparente" que C3.
 
 
 

C 5
Equivalent à C2.
Il n'y a pas de problème de lecture.
 
 
 

C 6
La Birétroalvéolie pratiquement indécelable ne cache pas le prognathisme supérieur.
 
 
 

C 7
La biproalvéolie de la même façon ne change rien puisque l'avancée des dents du haut compense celle des dents du bas et vice et versa.
 
 
 
 

COMMENTAIRE SUR QUELQUES RACES
 

- Pour les " normognathes " c'est-à-dire les plus nombreux qui ont dans le meilleur des cas l'articulé en ciseau, le seul regard au niveau incisif ne suffit pas et le faible pourcentage d'anomalies non décelées nécessite une plus grande vigilance et une meilleure lecture en particulier en se référant à la position des crocs.
 

- Pour un prognathe naturel style "Boxer" où la prognathie inférieure est la "normale", il faut, bien sûr, transposer; ainsi le A7 et A3 peuvent être acceptés alors que le rapport entre les maxillaires n'est pas celui recherché.
B2 et B5 pourraient être refusés alors qu'il s'agit de vrais prognathes. Il faut donc aussi dans ces 4 positions avoir un contrôle au niveau des canines.
 

- Pour un Cane Corso qui doit avoir un prognathisme jointif, c'est-à-dire un articulé inversé, mais avec un contact dentaire au niveau des incisives, on voit que la lecture doit être très affinée et l'espace entre les crocs devrait se situer entre 2,5 mm et 5 mm.
 

- Surtout qu'en vieillissant les dents s'usent, le menton s'élève pour reprendre le contact et comme le point de rotation de la mâchoire du bas est très postérieur, celle-ci est propulsée vers l'avant et le prognathisme inférieur est augmenté. On trouve souvent des "pinces" chez les vieux chiens "normognathe".

En conclusion, on peut signaler qu'un traitement orthodontique qui ne mobilise que les blocs incisifs n'a aucune incidence sur la réalité et n'est pas une fraude réelle puisque seules les canines sont les véritables témoins des rapports osseux génétiquement transmissibles.

Ces traitements sont d'ailleurs d'une facilité déconcertante à réaliser, car en 15 jours, on remet les incisives en place avec un simple fil coronaire en créant un mouvement de rétroalvéolie rapide et définitif...

Heureusement que ce traitement n'est pas vulgarisé car avec les anciennes méthodes de dépistage du prognathisme, plus un seul chien ne serait éliminé, sauf peut-être les bégus.

Par contre, il est pratiquement impossible de modifier la position des canines par un traitement orthodontique à moins d'envisager des forces extra orales ou autre masque de DELAIRE ce qui serait utopique pour un chien mais en tout cas à des coûts trop élevés.
Seuls des traitements orthopédiques chirurgicaux viendraient à bout de telles anomalies Nous se sommes pas encore à l'âge de la chirurgie esthétique chez les chiens!
 

LA LECTURE DES RAPPORTS INTERMAXILLAIRES EN EXPOSITION CANINE

Il est maintenant admis qu'une lecture fiable des signes de Pro ou Retrognathie chez le chien ne peut se faire qu'au niveau des crocs lorsque ce diagnostic doit être réalisé par un juge en exposition.
Il va de soi qu'un examen radiologique suivi de mesures des contours osseux (ou un scanner) serait le moyen le plus sûr pour conforter à 100% le jugement des rapports intermaxillaires. Dans l'impossibilité qu'ont les juges d'expositions d'avoir recours à ces méthodes, il est quand même possible d'éviter cet inconvénient et des procédures juridiques ou autres qui mettraient les instances cynologiques en situations délicates et indéfendables. Sauf si les standards de races mentionnent clairement le rapport incisif (mais ce n'est plus l'étude des rapports osseux transmissibles).

Chez le chien normognathe les axes des crocs de droite et ceux de gauche sont parallèles vus de face. Vu de profil les axes de ces crocs sont perpendiculaires à la ligne occlusade et l'espace les séparant est inférieur ou égal à 2mm jusqu'au contact non forcé. (Fig. A)
Dans ces races dites "normognathes" le diagnostic d'une retrognathie supérieure ou d'une prognathie inférieure est mis en évidence lorsque l'espace entre les crocs est supérieur à 2mm, que vu de profil l'axe du croc supérieur est dirigé vers l'arrière et que vu de face les crocs sont dirigés vers l'extérieur. (Fig. B)

Pour un chien dont on recherche une prognathie inférieure légère (prognathie jointive chez le cane corso) l'espace entre les crocs devra se situer entre 2 et 5 mm.
Pour les races où le prognathisme est souhaitable il faudra un écart au moins égal au précédent voire plus important. Dans les deux cas il faut une position oblique en dehors et en arrière de l'axe des crocs. On doit comprendre qu'un raccourcissement maxillaire provoque une rotation obligatoire en dedans et en avant de l'apex du croc et par conséquent l'inverse en ce qui concerne la pointe coronaire c'est-à-dire en dehors et en arrière. (Fig. B)

Si le chien présente un contact très fort entraînant une perte de substance côté opposé du croc supérieur ou encore beaucoup plus fréquent un inversé d'articulé entre le croc supérieur et le croc inférieur pour se situer entre l'inférieur et le coin (3ème incisive) il s'agit d'un prognathisme supérieur ou d'un retrognathisme inférieur. (Fig. C)

En terme usuel le chien est bégu. Il n'y a pas de race où cette situation est recherchée. Souvent dans ce type de situation les crocs supérieurs enserrent fortement la mandibule en occlusion et les crocs inférieurs s'incrustent à l'intérieur du palais dans le bord palatin de l'os alvéolaire en laissant nettement l'empreinte de leurs couronnes.
 

SCHEMAS (on ne tient compte que des positions des crocs)

Fig. A - NORMOGNATHE
 
 
 

Fig. B - PROGNATHE INFERIEUR
 
 
 

C - RETROGNATHE INFERIEUR (bégu)
 
 
 
 

En conclusion : dépister le prognathisme chez le chien en ne regardant qu'au niveau incisif est une source d'erreurs importantes et de contestation possible. En cas de soupçons il faut impérativement se reporter sur une lecture du rapport entre les crocs qui seuls fixent la vraie position relative des maxillaires.
L'examen de l'ensemble de la denture est de toute façon nécessaire pour éliminer toutes les possibilités d'erreurs.
Avec l'habitude tous les juges même s'ils ne sont pas des odontologistes avertis trouveront cet examen simple et efficace et une meilleure assurance d'un diagnostic incontestable.
 

Suite à la présentation de cette étude une objection a retenu mon attention.
Le Dr Millemann, éminent cynotechnicien, vétérinaire homéopathe et juge SCC bien connu me posait une question sur l'héritabilité de la proavéolie.
En effet, il existe des races où les malpositions des incisives dans le sens transversal, longitudinal ou vertical semblent être héréditaires: c'est le cas chez l'Estrela (Montagne Portugais) où tous les chiens ont les deux incisives centrales inférieures en bout à bout et en position basse. Il faudrait savoir si l'anomalie de position des incisives est génétiquement transmissible et si oui à quel pourcentage.

A mon avis cela mériterait une étude approfondie (beau sujet de thèse pour un vétérinaire) mais ne change en rien le précédent raisonnement, car il faut de toute façon préciser les choses et distinguer entre pro-retro gnathie et pro-retro alévéolie.
A cette heure tous les standards sont incomplets et à réviser pour préciser si les chiens doivent être prognathes ou en proalvéolie ou les deux ou compensés, etc...

Les responsables espagnols d'une nouvelle race, le Dogo canario, proposent dans leur standard que les incisives soient ou en ciseau ou en ciseau inversé mais pas en tenaille. On ne parle plus ici que de pro ou de retro alvéolie mais la notion de pro ou retro alvéolie n'est pas mentionnée et d'autre part comment éliminer par sélection une position "intermédiaire". C'est quasiment impossible.
Il reste à chaque club de race à faire ses ajustements, mais j'ai déjà entamé une étude race par race pour comparer ce que l'on voit sur le terrain et ce qui est mentionné sur leur standard, ce qui permettra je l'espère de proposer certaines modifications plus en rapport avec la réalité. Je souhaiterais d'ailleurs que les clubs puissent m'inviter à récolter des informations lors de leurs manifestations officielles car il n'y a que dans un grand nombre de sujets qu'on puisse faire des études sérieuses. 


 
Principaux termes vétèrinaires

A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z
A
 Abcès : amas de pus dans une cavité naturelle ou formée par le pus lui-même.
Acarien : ordre d'arachnides comprenant de petits animaux (quelques millimètres au plus) dont certains sont parasites.
Achalasie cricopharyngienne : incapacité relative de l'animal d'avaler des aliments ou des liquides par insuffisance d'ouverture du sphincter formé, à l'origine de l'œsophage, par le muscle cricopharyngien.
Acidose : état pathologique du sang présentant une réaction acide, caractéristique du diabète grave, d'une intoxication…
Acromégalie : déséquilibre endocrinien de la chienne adulte dû à un excès d'hormone de croissance.
Adénites : inflammation des nœuds lymphatiques.
Adénome : tumeur bénigne d'une glande.
Adipocyte : cellule du tissu graisseux stockant les graisses, cellule adipeuse.
Agalactie : absence de sécrétion lactée après la mise bas chez une femelle à terme.
Alcalose : état d'alcalinité (basique) excessive du sang.
Allergène : substance susceptible de provoquer une allergie dans un organisme.
Allergie : état d'un individu qui, sensibilisé à une substance, y réagit ultérieurement d'une façon exagérée.
Alopécie : perte de poils localisée, régionale, généralisée, bilatérale et symétrique ou non symétrique.
Amygdalites : inflammation des organes lymphoïdes de l'oropharynx ou amygdales.
Amyloïdose : affection dégénérative du rein.
Anabolisme : ensemble des réactions de synthèse subies dans un organisme par les substances qui le constituent.
Anaphylaxie : augmentation de la sensibilité de l'organisme à l'égard d'une substance déterminée par la pénétration préalable dans le corps d'une dose, même minime, de cette substance.
Anémie : diminution du taux d'hémoglobine fonctionnelle circulante.
Anévrisme : dilatation de forme et d'importance variables du cœur ou d'un gros vaisseau.
Ankyloblépharon : persistance de fermeture des paupières 15 jours après la naissance.
Anorexie : diminution importante ou perte complète de l'appétit.
Anoure : sans queue.
Anticorps : substance défensive développée par l'organisme à la suite de l'introduction dans celui-ci d'un antigène et concourrant au mécanisme de l'immunité.
Anurie : diminution importante ou arrêt de la diurèse. L'animal n'urine plus.
Aplasie médullaire : absence de développement des cellules de la moelle osseuse.
Aplomb : verticalité des membres qui assure le maintien du corps.
Appétence : désir qui porte à désirer un aliment.
Artérite : altération inflammatoire ou dégénérative des parois artérielles.
Arthrite : inflammation d'une articulation.
Arthrose : dégénérescence articulaire caractérisée par une destruction progressive du cartilage articulaire associée à la formation d'ostéophytes.
Ascite : épanchement de liquide dans l'abdomen.
Asthme : anomalie respiratoire brutale d'installation rapide et d'origine allergique due à un spasme des bronches.
Ataxie : incoordination de mouvements volontaires et troubles de l'équilibre lors de la station debout ou au cours de la marche.
Atélectasie : affaissement des alvéoles pulmonaires, consécutif à une obstruction ou à la compression du poumon.
Atopie : prédisposition génétique à produire certains type d'anticorps intervenant dans des réactions allergiques.
Auto-immune : qui fabrique des anti-corps contre lui-même, contre certains de ses propres tissus.
Azoospermie : absence de formation de spermatozoïde. 
B
 Babésiose : affection parasitaire des globules rouges du chien transmise par des tiques. Piroplasmose.
Babine : synonyme de lèvre ; au sens restrictif, désigne la partie de la lèvre supérieure qui recouvre les bords latéraux de la lèvre inférieure.
Balanite : inflammation du gland.
Balano-posthite : inflammation du gland (balanite) et du fourreau (posthite).
Bâtard : chien issu de 2 races différentes, ou dont le père est inconnu.
Blépharites : inflammation des paupières.
Bradycardie : diminution de la fréquence cardiaque, inférieure à 60 battements par minute dans les grandes races et 90 dans les petites races.
Bronchiolite : inflammation des bronchioles intra-pulmonaires.
Bronchite : inflammation des bronches.
C
 Cachexie : état de maigreur extrême.
Calcémie : taux de calcium dans le sang.
Calcul : concrétion qui se forme dans différents organes aux dépens des sels contenus dans les liquides de l'organisme.
Callosité : plaque hyperkératosique, ronde ou ovalaire, se développant sur la peau au niveau des points d'appui.
Carcinome : tumeur cancéreuse épithéliale ou glandulaire.
Castration : ablation des glandes génitales (ovariectomie chez la femelle).
Catabolisme : ensemble des réactions de dégradation subies dans un organisme par les substances qui le constituent.
Cataracte : opacification du cristallin.
Cellulite : pyodermite profonde grave infiltrante.
Césarienne : opération qui consiste à inciser l'utérus pour sortir les chiots ou les chatons.
Chalazion : inflammation et enkystement de petites glandes (de Meibomius) de la paupière.
Chanfrein : partie du museau qui s'étend du stop à la truffe.
Chéilites : inflammation des lèvres.
Chémosis : œdème de la conjonctive (de l'œil).
Choc : insuffisance circulatoire entraînant une incapacité subite du flux sanguin artériel à assurer les besoins tissulaires en oxygène.
Cholécystite : inflammation de la vésicule biliaire.
Chondrodystrophie : anomalies de l'ossification conduisant à un raccourcissement des membres, souvent associé à une incurvation.
Chorée : contractions musculaires involontaires.
Chylothorax : présence de lymphe dans la cavité pulmonaire (pleurale).
Circumanalomes : tumeurs des glandes du pourtour de l'anus.
Cirrhose : sclérose diffuse et hyperplasie anarchique du foie.
Clairance : vitesse d'élimination d'un médicament du plasma.
Claudication : boiterie.
Colique : vive douleur pouvant intéresser les intestins, les reins ou le foie.
Colite : inflammation du colon.
Collapsus : 1/ diminution rapide des forces et de la pression artérielle sans syncope 2/ aplatissement d'un organe.
Coma : état caractérisé par la disparition prolongée plus ou moins complète des fonctions de la vie de relation jusqu'à disparition de la vigilance, tandis que les fonctions de la vie végétative persistent.
Conjonctivite : inflammation des conjonctives.
Congénitale : qui est apporté en naissant.
Congestion : afflux anormal de sang dans une partie du corps.
Consanguinité : désigne une ascendance commune ; utilisée en élevage canin et félin pour fixer les qualités propres à certains géniteurs.
Convulsions : contractions musculaires violentes et involontaires.
Coprophagie : ingestion volontaire d'excréments solides.
Corniaud : chien sans race et sans origine définie.
Coryza : rhinite et sinusite.
Croc : canine du chien.
Croupe : part des hanches à la partie supérieure des cuisses et des fesses.
Cyanose : coloration bleue de la peau et des muqueuses suite à une mauvaise oxygénation du sang.
Cystite : inflammation de la vessie.
Cystotomie : incision de la vessie.
Cytologie : partie de la biologie qui étudie la cellule sous différents aspects : morphologiques, biochimiques… 
D
 Décubitus : attitude du corps lorsqu'il repose sur un plan horizontal.
Démodécie : dermatose parasitaire provoquée par un acarien "Demodex canis".
Démodex : acarien parasite des follicules pileux, responsable de la démodécie.
Dermatite : inflammation du derme.
Dermatomycoses : dermatoses provoquées par des champignons : levures, teignes.
Dermatophytes : genres de champignons responsables d'infection du tissu kératinisé (peau, ongles et poils).
Dermatose : terme général désignant une affection cutanée.
Dermite : inflammation du derme.
Dermatite miliaire : affection de la peau faisant apparaître de nombreux petits boutons prenant l'aspect de grains de mil au toucher.
Dermoïde cornéen : malformation congénitale caractérisée par la présence de tissu cutané sur la conjonctive et sur la cornée.
Diabète insipide : augmentation importante et permanente de la quantité des urines et exagération de la soif dues soit à une insuffisance de sécrétion d'hormone antidiurétique soit à une insensibilité du néphron à l'hormone antidiurétique.
Diabète rénal : affection caractérisée par un défaut de résorption du glucose par les reins entraînant la présence de sucre dans les urines alors que le taux de sucre dans le sang est normal.
Diabète sucré : état d'hyperglycémie (excès de sucre) chronique dans le sang dû à une mauvaise utilisation du glucose par les cellules en raison d'un déficit total ou partiel en insuline.
Dialyse : technique d'épuration extra-rénale utilisé lorsque les reins n'arrivent plus à filtrer le sang.
Diarrhée : augmentation de la fréquence d'émission des selles et/ou de leur teneur en eau et/ou de leur volume.
Dilatation-torsion de l'estomac : syndrome aigu, dû à l'accumulation excessive de gaz puis de liquides dans l'estomac suivi de torsion de l'organe.
Distichiasis : présence anormale de poils sur le bord libre des paupières.
Diurétiques : médicaments provoquant une augmentation du volume de l'urine excrétée.
Dyslipidémies : élévations du taux de lipides circulant dans le sang.
Dysplasie : (de la hanche) affection congénitale à composante héréditaire caractérisée par un développement anormal de l'articulation de la hanche entraînant une mauvaise coaptation de la tête fémorale dans la cavité articulaire.
Dyspnée : difficulté à respirer.
Dystocie : accouchement difficile par obstruction d'origine maternelle ou fœtale.
E
Eclampsie : crise d'hypocalcémie survenant à la mise bas ou pendant l'allaitement.
Ectoparasite : parasite externe (puce, tique, aoûtat, poux).
Ectopie testiculaire : localisation anormale d'un ou des deux testicules qui deviennent incapables de former des spermatozoïdes et exposés à développer des tumeurs.
Ectropion : Réversion de la paupière, qui se tourne vers l'extérieur.
Embolie : oblitération d'un vaisseau sanguin par un caillot ou un corps étranger véhiculé par le sang jusqu'au lieu où le calibre est insuffisant pour permettre son passage.
Emétique : qui provoque le vomissement.
Emphysème pulmonaire : dilatation permanente des alvéoles pulmonaires avec destruction de leur paroi.
Encéphale : ensemble des centres nerveux (cerveau, cervelet, bulbe rachidien) contenus dans la boîte crânienne.
Encéphalite : affection caractérisée par des lésions multiples disséminées dans les différentes parties du système nerveux central.
Encéphalo-myélite : atteinte inflammatoire non suppurée de l'encéphale et de la moelle épinière.
Encéphalose hépatique : syndrome neurologique complexe d'origine métabolique survenant lorsque le foie n'arrive plus à détoxifier les différents éléments d'origine intestinale parmi lesquels l'ammoniaque, qui entraîne alors une perturbation du fonctionnement du système nerveux central.
Encoprésie : défécations sur le lieu de couchage.
Endémie : maladie installée de façon permanente dans une contrée déterminée.
Endomètre : tissu qui tapisse la cavité utérine.
Endoparasite : parasite interne (dans les intestins...).
Entérite : affection inflammatoire de l'intestin entraînant des diarrhées.
Entorse : affection articulaire provoquée par un mouvement excédent les limites physiologiques.
Entropion : enroulement du bord libre de la paupière vers la cornée.
Enurésie : incontinence nocturne.
Epidémie : maladie qui atteint rapidement un grand nombre d'individus d'une même région.
Epiderme : membrane formant la zone externe de la peau et dont la couche superficielle est cornée.
Epididymite : inflammation d'une partie du testicule appelée l'épididyme.
Epilepsie : affection caractérisée par des crises convulsives avec perte de connaissance et correspondant à la décharge fonctionnelle d'un groupe de cellules nerveuses du cerveau.
Epiphora : écoulement de larmes sur le chanfrein.
Epispadias : abouchement de l'urètre sur la face supérieure du pénis.
Epistaxis : hémorragies nasales.
Epulis : tumeur bénigne du rebord des gencives.
Erythème : congestion cutanée.
Erythrocyte : globule rouge.
Eutocie : mise bas normale.
F
Fécalome : accumulation localisée de matières fécales (selles) dans l'intestin.
Fèces : excréments solides.
Fibrome : tumeur bénigne constituée par du tissu fibreux.
Fibrosarcome : tumeur mésenchymateuse agressive dans laquelle les fibroblastes prédominent.
Fièvre : élévation anormale de la température du corps.
Fistules : conduits pathologiques ouverts par un orifice cutané ou muqueux et donnant issue à une sécrétion le plus souvent purulente.
Folliculite : inflammation des follicules pileux généralement d'origine infectieuse.
Fouet : queue du chien.
Furonculose : inflammation suppurée du derme suite à une rupture du sac folliculaire.
G
Galactorhée : écoulement surabondant de lait pendant l'allaitement ou écoulement de lait en dehors de la lactation.
Gales : dermatoses parasitaires contagieuses provoquées par des acariens du genre Sarcoptes ou Notoedres.
Gammaglobuline : protéine du sang qui se comporte comme le support matériel des anticorps.
Garrot : partie du corps au-dessus des épaules, qui va du bord supérieur de l'encolure au dos.
Gastrite : inflammation de la muqueuse de l'estomac responsable de vomissements.
Gastro-entérite : affection de l'estomac et des intestins responsables de vomissements et de diarrhées.
Gelure : action du froid sur une partie organique.
Gingivite : inflammation des gencives.
Glaucome : durcissement du globe oculaire par augmentation de la pression interne, entraînant une diminution de la vision.
Globule blanc : cellule du sang chargée de la défense de l'organisme.
Globule rouge : cellule du sang chargée du transport de l'oxygène.
Globuline : protéine du sang.
Glomérulonéphrite : affection inflammatoire du rein.
Glossite : inflammation de la langue.
Glycosurie : élimination de sucre (glucose) dans les urines.
Goitre : hypertrophie bénigne de la glande thyroïde.
Granulocyte : globule blanc polynucléaire.
Granulome : petit tumeur de forme arrondie, quelle qu'en soit sa nature.
Grenouillette : formation kystique sous la langue contenant un épanchement liquidien.
Gynécomastie : développement exagéré des mamelles chez le mâle.
H
 Hémarthrose : épanchement de sang à l'intérieur d'une articulation (de la cavité synoviale).
Hématie : globule rouge.
Hématocrite : rapport des volumes des globules rouges et du plasma sanguin.
Hématome : épanchement de sang dans une cavité naturelle ou sous la peau consécutif à une rupture des vaisseaux.
Hématopoïèse : formation des globules rouges du sang, qui a lieu principalement dans la moelle rouge des os.
Hématurie : présence de sang dans les urines.
Hémoglobinurie : présence d'hémoglobine dans les urines.
Hémolyse : destruction des globules rouges du sang par éclatement.
Hémopéritoine : collection de sang dans la cavité péritonéale.
Hémophilie : anomalie du sang caractérisée par un retard ou une absence de coagulation.
Hémoptysie : crachement de sang.
Hémorragie : écoulement de sang hors des vaisseaux sanguins.
Hémostase : action qui a pour but de stopper une hémorragie.
Héparine : substance anti-coagulante.
Hépatite : inflammation du foie d'origine toxique ou infectieuse.
Hermaphrodisme : présence d'organes sexuels mâles et femelles chez le même individu.
Hernie : sortie d'un organe ou d'une partie d'organe hors de la cavité où il se trouve normalement par un orifice naturel ou accidentel de la paroi de cette cavité.
Hernie étranglée : hernie qu'on ne peut pas faire rentrer par des moyens externes et qui expose à la gangrène de l'organe en cause.
Histiocytome : petite tumeur cutanée arrondie, de nature conjonctive.
Hormone : substance sécrétée par une glande et agissant sur des organes ou des tissus situés à distance, après avoir été transportée par le sang.
Hydronéphrose : distension du calice et du bassinet par l'urine lorsque celle ci ne peut pas s'écouler normalement.
Hygroma : inflammation des bourses séreuses, situées sur les proéminences osseuses des points de pression (coudes et genoux).
Hypercalcémie : excès de calcium dans le sang.
Hyperkaliémie : excès de potassium dans le sang.
Hyperkératose : affection de la peau caractérisée par un épaississement considérable et pathologique de la couche cornée.
Hypernatrémie : excès de sodium dans le sang.
Hyperoestrie : augmentation de la fréquence des chaleurs et de la durée de l'oestrus.
Hyperplasie glandulo-kystique de l'endomètre : épaississement de l'endomètre et formation de kystes des glandes utérines.
Hypersplénisme : dérèglement du fonctionnement de la rate responsable de certaines maladies du sang.
Hyperthermie : élévation de la température du corps au-dessus de la normale, fièvre.
Hyperthyroïdie : syndrome dû à l'excès d'hormones thyroïdiennes circulantes dans le sang.
Hypocalcémie : diminution du taux de calcium dans le sang.
Hypoglycémie : diminution du taux de glucose (sucre) dans le sang.
Hypokaliémie : diminution du taux de potassium dans le sang.
Hypoplasie génitale : absence ou faible développement des différentes parties de l'appareil génital.
Hypospadias : abouchement de l'urètre sur la face inférieure du pénis, à distance de l'extrémité du gland.
Hypothermie : abaissement de la température du corps.
Hypothyroïdie : syndrome dû à l'insuffisance d'élaboration ou de la sécrétion d'hormones thyroïdiennes.
Hypoxie : diminution du taux d'oxygène dans le sang.
Hystérectomie : ablation de l'utérus.

 

I
Ichtyose : maladie congénitale du chien caractérisée par une hyperkératose totale ou partielle et un épaississement considérable des coussinets plantaires des membres antérieurs et postérieurs.
Ictère : symptôme consistant en une coloration jaune de la peau et des muqueuses due à l'imprégnation des tissus par les pigments biliaires. Jaunisse.
Iléus : obstruction de l'intestin.
Impétigo : affection cutanée contagieuse, superficielle, due à la présence de streptocoques ou de staphylocoques.
Incontinence urinaire : perte du contrôle volontaire des mictions, de façon intermittente ou permanente.
Infantilisme génital : absence ou faible développement des différentes parties de l'appareil génital.
Intertrigos : dermatoses siégeant dans les plis de peau.
Invagination : reploiement d'un organe creux sur lui-même, comme un doigt de gant retourné, (intestin).
J
Jetage : rejet de sécrétions par les narines.
K
Kaliémie : taux de potassium dans le sang.
Kératine : scléroprotéine imperméable à l'eau, riche en souffre et substance fondamentale des ongles, des cornes, des sabots et des plumes.
Kératinisation : ensemble des processus qui aboutissent à la formation de la couche cornée de l'épiderme.
Kératite : inflammation de la cornée.
Kératose : affection de la peau caractérisée par un épaississement de la couche cornée.
Kérion : lésion de teigne inflammatoire et suppurée.
L
Laryngite : inflammation du larynx.
Laryngospasme : obstruction suraigüe de la glotte d'origine mécanique.
Laxatif : substance favorisant l'évacuation intestinale.
Leucocyte : globule blanc du sang et de la lymphe assurant la défense contre les infections.
Leucocytose : augmentation anormale du nombre de globules blancs.
Leucorrhée : écoulement blanchâtre provenant des voies génitales de la femelle.
Leucose : prolifération anormale des leucocytes.
Lice : chienne utilisée pour la reproduction.
Lipolyse : destruction des graisses dans l'organisme.
Lipome : tumeur bénigne provenant d'une hypertrophie locale du tissu graisseux.
Lithiase : formation de calculs dans les canaux excréteurs des glandes (voies biliaires, urinaires…).
Lupus : maladie auto-immune se traduisant par une inflammation à évolution prolongée de la peau et/ou de nombreux organes (reins, articulations…).
Luxation : déplacement des extrémités articulaires des os conduisant une modification permanente de leur rapport.
Lymphangites : maladies inflammatoires des vaisseaux lymphatiques périphériques, secondaires à des infections locales ou à des tumeurs.
Lymphocyte : petit leucocyte dont le noyau occupe presque tout le volume de la cellule.
Lymphoedème : œdème lié à une destruction des voies lymphatiques, soit primaire par anomalie du développement, soit secondaire à une occlusion ou une destruction des canaux lymphatiques.
Lymphosarcome : tumeur maligne développée à partir d'un des éléments du système lymphoïde.
M
 Mallassezia : levure parasite de la peau.
Mammite : infection de la mamelle.
Mastose : fibro-adénome mammaire avec formation de kystes parfois volumineux.
Médiastin : espace compris entre les deux poumons ; le médiastin antérieur contient le cœur et le thymus, le médiastin postérieur renferme l'œsophage, l'aorte et le canal thoracique.
Médiastinite : inflammation du médiastin.
Mégacôlon : dilatation importante du gros intestin avec absence de péristaltisme et rétention de selles (fécalome).
Mégaoesophage : dilatation permanente de tout l'œsophage en relation avec une diminution de sa motilité.
Mélanine : pigment brun, insoluble, qui donne la coloration à la peau.
Mélanomes : tumeurs formées par les cellules produisant de la mélanine.
Méninges : membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière : dure-mère - arachnoïde - pie-mère.
Méningite : maladie microbienne provoquant l'inflammation des méninges.
Méningocèle : hernie des enveloppes méningées à travers un orifice pathologique du canal rachidien.
Métabolisme : ensemble des transformations subies dans un organisme par les substances qui le constituent.
Métaplasie : phénomène aboutissant au développement d'un tissu normal en lui-même mais anormal dans sa localisation.
Métastase : apparition en un point de l'organisme d'un phénomène pathologique identique à un phénomène morbide déjà présent ailleurs, la localisation secondaire se présentant comme une greffe de la première.
Métrite : infection de l'utérus.
Métrorragie : écoulement hémorragique d'origine utérine.
Mise bas : accouchement chez les animaux (mettre bas).
Monocyte : leucocyte mononucléé, la plus grande des cellules circulantes.
Monocytose : élévation du nombre de monocytes dans le sang.
Monorchidie : présence d'un seul testicule en place (voir Ectopie testiculaire).
Mucocèle : accumulation de salive généralement dans la glande sublinguale.
Mucomètre : accumulation de sécrétions muqueuse dans l'utérus liée à une hyperplasie glandulo-kystique de l'endomètre.
Muguet : maladie des muqueuses due à un champignon.
Myasthénie : affection locomotrice caractérisée par une faiblesse et une fatigabilité musculaire d'apparition rapide au cours de l'effort.
Myiase : trouble provoqué par l'attaque d'une larve d'insecte diptère (mouche).
Mycétomes : pseudo-tumeurs inflammatoires sous-cutanées provoquées par des champignons parasites.
Mycose : affection provoquée par des champignons parasites.
Mydriase : dilatation anormale et persistante de la pupille.
Myélome : prolifération tumorale de la moelle osseuse.
Myélopathie : nom générique donné aux affections de la moelle osseuse.
Myocarde : muscle du cœur.
Myocardite : inflammation du myocarde.
Myoclonie : contraction musculaire anormale, brusque et involontaire.
Myopathie : affection primitive des muscles conduisant généralement à leur atrophie.
Myosis : rétrécissement de la pupille.
Myosite : inflammation du tissu musculaire.
Myotonie : affection musculaire caractérisée par une lenteur exagérée de la décontraction musculaire.

 

N
 Narcolepsie : crises de sommeil récidivantes avec chute sur le sol par perte du tonus musculaire, survenant de façon spontanée ou déclenchée par différents stimuli.
Natrémie : taux de sodium dans le sang.
Nécrose : transformation d'ordre physico-chimique que subit la matière vivante et qui aboutit à sa mort.
Néoplasie : formation d'un tissu nouveau, qu'il s'agisse soit de réparation d'une perte de substance, soit d'une tumeur bénigne ou maligne.
Néphrite : maladie inflammatoire du rein.
Neurodermatoses : dermatoses causées par des traumatismes auto-infligés, témoins de comportements compulsifs (actes que le sujet se sent contraint d'accomplir sous l'effet d'une force interne sous peine d'angoisse), répétés induits par une anxiété plus ou moins permanente.
Neutropénie : diminution du nombre de leucocytes polynucléaires neutrophiles, au-dessous de la normale.
Névrite optique : lésion inflammatoire du nerf optique.
Nymphomanie : exacerbation des besoins sexuels de la femelle et du comportement oestral d'origine nerveuse. 
O
 Obésité : excès pondéral se traduisant par une surcharge hydrique et lipidique des tissus sous-cutanés, des espaces entourant les viscères et du conjonctif en général.
Œdème : gonflement pathologique du tissu sous-cutané ou d'autres organes par infiltration de liquide séreux.
Œdème aigu du poumon : envahissement du tissu interstitiel pulmonaire puis des alvéoles pulmonaires par du sérum sanguin extravasé.
Œdème de Quincke : formation d'un placard œdémateux géant touchant les lèvres, le chanfrein et la tête, dont le mécanisme est celui de l'urticaire.
Oesophagite : inflammation de l'œsophage généralement secondaire à l'ingestion de produits caustiques, d'éléments vulnérants ou bien trop chauds.
Oestrogènes : groupe d'hormones femelles qui provoquent l'oestrus.
Oestrus : ensemble des phénomènes physiologiques et fonctionnels qui accompagnent les chaleurs des femelles.
Ombilic : orifice de l'abdomen qui, chez le fœtus, laisse passer les vaisseaux nourriciers reliés au placenta. Nombril.
Onyxis : inflammation d'un ongle due à une infection ou à une mycose.
Orchite : inflammation du testicule.
Orgelet : affection suppurative des paupières.
Os pénien : os contenu à l'intérieur du pénis du chien.
Ostéite : inflammation du tissu osseux.
Ostéochondrose : trouble de la croissance localisé dans les cartilages articulaires qui se nécrosent partiellement et se libèrent dans l'articulation.
Ostéodystrophie hypertrophique : ostéopathie caractérisée par d'importants remaniements d'une partie des os longs, aboutissant à une production osseuse excessive.
Ostéofibrose : dystrophie osseuse caractérisée par une ostéolyse compensée par une métaplasie fibreuse du tissu médullaire de l'os.
Ostéolyse : destruction pathologique du tissu osseux.
Ostéomyélite : inflammation de la moelle osseuse et de l'os adjacent due à une infection bactérienne.
Ostéopathie : maladie des os en général.
Ostéoporose : raréfaction du tissu osseux sans décalcification, ostéopénie due à un déficit d'édification osseuse.
Otacariose : otite externe du à un parasite (Otodectes cynotis).
Othématome : hématome de l'oreille.
Otite : inflammation de l'oreille.
Ovaires : glandes génitales des femelles.
Ovariectomie : ablation des ovaires - objectif : stériliser l'animal.
Ovario-hystérectomie : ablation simultanée des ovaires et de l'utérus. 
P
 Pachyméningite ossifiante : métaplasie osseuse de la dure-mère (membrane fibreuse la plus externe et la plus résistante des trois méninges) fréquente chez le chien âgé de grande race.
Panarthrite engainante : affection se traduisant par un épaississement des tissus osseux de l'articulation des membres.
Pancréatite : inflammation du pancréas.
Panniculites : dermatoses rares se traduisant par l'inflammation du tissu adipeux sous-cutané.
Panophtalmie : destruction de toutes les structures oculaires suite à un traumatisme.
Papillomatose : affection virale des muqueuses buccales.
Paraphimosis : impossibilité pour le pénis en érection de se rétracter et de retrouver sa place dans la cavité préputiale.
Parésie : paralysie incomplète qui consiste en une diminution de la force musculaire.
Parodonte : ensemble des tissus de soutien de la dent qui la retiennent à l'os (fibro-muqueuse gingivale, ligament alvéolo-dentaire, cément, os alvéolaire).
Parodontite : inflammation aiguë du parodonte.
Parodontose : maladie ou processus intéressant le parodonte qui aboutit à l'ébranlement et à la chute de la dent.
Pemphigus : maladie de la peau auto-immune se manifestant par de grosses bulles liquides décollant l'épiderme.
Périonyxis : inflammation des replis qui entourent l'ongle.
Péristaltisme : activité de contractions annulaires qui se propagent le long du tube digestif.
Péritoine : membrane séreuse qui tapisse la cavité de l'abdomen et les organes qui y sont contenus.
Péritonite : inflammation du péritoine.
Phaéohyphomycoses : groupe de mycoses sous-cutanées rares évoluant sous une forme granulomateuse chronique.
Pharyngostomie : technique de soutien nutritionnel prolongé en phase critique, consistant en la pose d'une sonde à demeure à la faveur d'une incision dans la paroi du pharynx.
Phimosis : absence ou insuffisance d'ouverture du fourreau empêchant le pénis de s'extérioriser.
Phlébite : inflammation d'une veine pouvant provoquer la formation d'un caillot exposant aux risques d'embolie pulmonaire et à des séquelles d'œdème chronique.
Phlegmon : inflammation infectieuse mal délimitée du tissu cellulaire ou conjonctif.
Phtiriose : infestation du chien par des poux.
Pica : perversion du goût, qui consiste à rechercher des substances non comestibles (terre, bois…).
Piroplasmose : affection parasitaire des globules rouges du chien transmise par des tiques.
Plaquettes : cellules intervenant dans la coagulation du sang.
Plasma : liquide clair où baignent les globules rouges (plasma sanguin) et de la lymphe (plasma interstitiel).
Pleurésie : inflammation de la plèvre se manifestant par un épanchement de liquide qui refoule le poumon et gène la respiration.
Pneumomédiastin : présence anormale d'air dans le médiastin.
Pneumonie : inflammation des poumons.
Pneumopéritoine : collection d'air ou de gaz dans la cavité péritonéale.
Pneumothorax : collection d'air dans la cavité pleurale.
Pollakiurie : trouble de l'évacuation vésicale se traduisant par des mictions fréquentes et peu abondantes.
Polyarthrites : inflammations d'origine immunologique de plusieurs articulations.
Polyglobulie : augmentation du nombre des globules rouges.
Polymyosite : inflammation de plusieurs groupes musculaires.
Polype : tumeur molle, charnue et fibreuse, généralement pédiculée et piriforme, qui se développe dans les cavités revêtues d'une membrane muqueuse.
Polyphagie : syndrome caractérisé par une consommation alimentaire excessive.
Polyuro-polydipsie : syndrome au cours duquel l'animal boit et urine beaucoup plus qu'à la normale.
Posologie : doses auxquelles on emploie un médicament.
Posthite : inflammation du fourreau.
Potomanie : habitude consistant à boire surabondamment.
Priapisme : état pathologique caractérisé par une érection permanente en l'absence d'excitation sexuelle.
Progestérone : hormone, sécrétée par le corps jaune de l'ovaire, ayant la propriété de transformer la muqueuse utérine pour favoriser la nidation de l'œuf fécondé. Empêche l'ovulation.
Prognathe : qui a les os maxillaires (mâchoires inférieures) proéminents.
Prolapsus : chute ou sortie anormale d'un organe ou d'une partie d'organe par suite du relâchement de ses moyens de fixité.
Prostatite : inflammation généralement suppurée de la prostate.
Protéinurie : présence de protéines plasmatiques dans les urines.
Prurigineux : qui démange.
Prurit : vive démangeaison.
Pseudo-gestation : trouble du comportement entre 2 chaleurs chez la femelle.
Psychodermatoses : dermatoses causées par des traumatismes auto-infligés, témoins de comportements compulsifs (actes que le sujet se sent contraint d'accomplir sous l'effet d'une force interne sous peine d'angoisse), répétés induits par une anxiété plus ou moins permanente.
Psychotrope : se dit d'une substance médicamenteuse agissant sur le psychisme, soit en le stimulant (psychotonique), soit en le calmant (psycholeptique).
Ptôse : descente ou chute d'organes due au relâchement des muscles ou des ligaments.
Ptyalisme : salivation, pathologique, exagérée.
Pulpite : inflammation de la pulpe dentaire.
Purgatif : substance favorisant l'évacuation intestinale.
Purpura : éruption de tâches rougeâtres sur la peau suite à la rupture de capillaires provoquant de petites hémorragies dans l'épaisseur du derme.
Pyélonéphrite : infection du rein et du bassinet.
Pyodermite : inflammation aiguë de la peau avec formation de pus.
Pyomètre : accumulation de pus dans l'utérus.
Pyorrhée : écoulement de pus.
Pyurie : présence de pus dans l'urine. 
R
Rachitisme : maladie du squelette se manifestant pendant la croissance par des déformations du rachis et des membres, et due à un trouble du métabolisme phosphocalcique.
Rectite : inflammation du rectum.
Réticulocyte : globule rouge immature.
Rhabdomyolyse : affection consécutive à un effort violent, associant une lyse musculaire et un état d'acidose plus ou moins prononcé.
Rhinite : inflammation de la muqueuse nasale.
S
 Saillie : accouplement.
Sarcome : tumeur cancéreuse des tissus conjonctifs.
Sarcome de sticker : tumeur vénérienne.
Satyriasis : exagération du désir sexuel chez le chien mâle s'accompagnant parfois d'agressivité.
Séborrhée : affection cutanée caractérisée par une production anormalement élevée de sébum par les glandes sébacées des follicules pileux, associée à un squamosis résultant d'une accélération du renouvellement des kératinocytes (cellules qui produisent la kératine) dans l'épiderme.
Sébum : sécrétion grasse produite par les glandes sébacées.
Septicémie : maladie causée par la pullulation de microbes infectieux dans le sang.
Sertolinome : tumeur des cellules de Sertoli contenues dans les testicules et s'accompagnant notamment de gynécomastie.
Sérum : partie liquide qui se sépare du sang après coagulation, de même composition que le plasma mais sans fibrinogène.
Sevrage : arrêt de l'allaitement et passage à une alimentation plus solide.
Shunt : dérivation du courant sanguin, pathologique ou opératoire.
Sialadénite : inflammation d'une glande salivaire.
Sialagogues : substances qui augmentent la sécrétion de salive.
Sialorrhée : écoulement de salive aux commissures des lèvres.
Sinusite : inflammation des sinus.
Soies : désigne principalement les poils longs et rudes.
Sole : coussinet plantaire.
Spéculum : instrument servant à élargir certaines cavités du corps pour en faciliter l'examen.
Spina-bifida : malformation congénitale du dos, consistant en une hernie, sous la peau, d'une partie du contenu du canal rachidien.
Splénectomie : ablation de la rate.
Splénomégalie : hypertrophie de la rate.
Spondylite : inflammation généralement d'origine infectieuse du corps vertébral.
Spondylodiscite : infection du disque intervertébral et des vertèbres situées de part et d'autre.
Spondylolisthésis : instabilité des articulations cervicales caudales à l'origine d'une compression de la moelle épinière.
Sporotrichose : mycose rare provoquée par une moisissure parasite (Sporotriche).
Squame : lamelle épidermique qui se détache de la peau.
Squamosis : phénomène où des lamelles épidermiques se détachent de la peau.
Sténose : rétrécissement d'un conduit ou d'un organe naturel.
Stomatite : inflammation de la muqueuse buccale.
Stop : cassure du nez qui peut être à angle droit (Pointer), à peine visible (Airedale) ou profonde et courte (Bouledogue français).
Strabisme : convergence ou divergence des axes oculaires.
Strongylose : maladie résultant de la présence de strongles, vers nématodes parasites.
Surdité : diminution unilatérale ou bilatérale de l'ouïe.
Symblépharon : adhérence des paupières au globe oculaire, congénitale ou due à une cicatrice.
Syncope : perte de connaissance brève, complète, avec chute, liée à une hypoxie cérébrale.
Syringomyélie : maladie du système nerveux dans laquelle la destruction de la substance grise de la moelle épinière entraîne la perte de la sensibilité. 
 
T
 Tachycardie : élévation de la fréquence cardiaque.
Tartre : sédiment jaunâtre qui se dépose autour des dents.
Teignes : mycoses cutanées.
Tendinite : inflammation des tendons.
Téniasis : ensemble des troubles provoqués par la présence dans l'intestin de parasites du genre Ténia.
Ténosynovite : inflammation, d'origine généralement traumatique, des tissus de soutien péri-articulaires.
Testostérone : hormone produite par les testicules, et agissant sur le développement des glandes génitales et des caractères sexuels secondaires mâles.
Tétanie : état pathologique caractérisé par des crises de contractions musculaires spasmodiques.
Tétanie puerpérale : crise d'hypocalcémie survenant au part (mise bas) ou autour du part mais généralement associée à l'allaitement avec convulsions, respiration accélérée et hyperthermie.
Thrombocytes : cellules intervenant dans la coagulation du sang. Plaquettes sanguines.
Thrombopénie : abaissement du nombre de plaquettes sanguines.
Thrombose : formation de caillots dans les vaisseaux sanguins.
Thrombus : masse sanguine coagulée dans un vaisseau sanguin.
Thymus : glande située devant la trachée et qui se résorbe à la puberté.
Tiques : acariens de grande taille, dont certains sont responsables de la transmission d'agents infectieux (piroplasmes…).
Toux : réflexe ou acte volontaire qui a pour effet d'expulser violemment l'air et les matières contenus dans les voies respiratoires.
Toxidermies : accidents cutanés médicamenteux entraînant une dermatose.
Trachéite : inflammation de la trachée.
Tremblements : oscillations rythmiques involontaires d'un muscle ou d'un groupe musculaire autour de sa position d'équilibre.
Trichiasis : présence ou orientation anormale de poils entraînant une irritation de la conjonctive ou du globe oculaire.
Trombiculose : dermatose parasitaire due aux aoûtats.
Truffe : bout du nez.
Tumeur : augmentation pathologique du volume d'un tissu vivant ou d'un organe, due à une multiplication de cellules, qui persiste et à tendance à s'accroître.
U
 Ulcère : perte de substance dans un tissu.
Urée : produit de dégradation des matières azotées de l'organisme éliminé dans les urines.
Urémie : taux d'urée dans le sang.
Urticaire : dermatose plus ou moins prurigineuse déclenchée par une réaction allergique.
Uvéite : inflammation de l'iris et des corps ciliaires. 
V
Vaginite : inflammation du vagin.
Valgus : membre ou segment de membre dévié en dehors.
Varus : membre ou segment de membre dévié en dedans.
Vascularites : dermatoses du chien, rares, caractérisées par des lésions de purpura, de nécrose et d'ulcération touchant principalement les extrémités.
Vermifuge : substance médicamenteuse permettant d'éliminer les parasites des intestins.
Verrues : néoformations bénignes, parfois virales, de la peau.
Vomissement : acte réflexe qui aboutit à l'expulsion par la bouche du contenu gastro-intestinal.
Vulvite : inflammation de la vulve.
Z
Zoonose : maladie transmissible de l'animal à l'homme et de l'homme à l'animal.

Source : doguefaurichon.com