L’ACCUEIL EN EXPO, UN MARRONNIER
?
Dans la presse specialisee, a
chaque debut d’ete, on parle des regimes amaigrissants et a l’approche
des fetes des recettes de cuisine. C’est ce qu’on appelle des marronniers.
Dans le dogue, la question de la prise en charge des nouveaux exposants
rejaillit comme un serpent de mer.
Au debut de ce millenaire, un
amateur preconisait, du haut de ses alpages, un accueil organise et plus
convivial. Quelques temps plus tard, il precisait que la perseverance etait
indispensable pour rester dans le monde des expos. Plus recemment, le metier
etait remis sur l’ouvrage dans les colonnes du journal du Doggen club et
son president, visiblement emu par les conditions d’accueil decrites par
la correspondante, promettait de soumettre au comite la proposition d’un
espace d’accueil, de conseil et d’aide dans les regionales. Et le
temps passe …
Et pendant ce temps, les expos
passent elles aussi, mais ne se ressemblent pas tout a fait. Lors de l’une
d’entre elles cet ete, les participants et le juge des dogues, depourvu
d’assesseur se debrouillaient comme ils le pouvaient avec 29 chiens engages
en speciale et ce, en l’absence de delegue regional … Par contre, les proprietaires
des 26 Leonberg etaient choyes : accueil des l’entree par l’epouse du delegue
regional, accompagnement au ring, conseils et assistance, commentaires
detailles du juge sur les qualites des chiens, encouragements prodigues,
puis aperitif. Et il ne s’agissait pas d’une speciale. Austerite speciale
chez les dogues et convivialite ordinaire chez les leos …
En revanche, l’ambiance etait
un peu moins morose dans le dogue, lors des expositions suivantes, mais
avec des nouveaux exposants tout aussi perdus, souvent spontanement epaules
par les plus experimentes.
Il faudrait reellement prendre
les mesures pour que ceux qui, pousses par leurs eleveurs ou spontanement,
participent a leur premiere exposition, ne repartent pas definitivement
degoutes.
Article paru dans Citizen Dane Numero
1, octobre 2007