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La cardiomyopathie dilatée

La cardiomyopathie dilatée canine (appelée couramment DCM pour « dilated cardiomyopathy ») est une affection présente chez différentes races canines et notamment chez l’Irish Wolfhound, le Dobermann, Terre-Neuve, Dogue Allemand, Boxer, Rottweiler, Cocker... Celle-ci se traduit par une dilatation des cavités cardiaques ainsi qu’un amincissement des parois du coeur, dû à une dégénérescence du muscle cardiaque. Cette maladie conduit à une baisse de la contractilité cardiaque. Elle provoque une insuffisance cardiaque et, dans la majorité des cas, le décès
prématuré du chien.
Les premiers symptômes de la DCM sont une intolérance à l’exercice et une perte de poids. Ceux-ci s’accompagnent d’autres signes tels que toux ou difficultés respiratoires, ballonnement abdominal et faiblesse musculaire, perte de connaissance ou syncope.
Le diagnostic de cette affection est réalisé par un vétérinaire en pratiquant une auscultation associée à d’autres examens tels que : échocardiographie, Doppler, électrocardiographie et/ou radiographie.
L’origine génétique de cette affection apparaît de plus en plus certaine. Bien que le caractère monogénique ou polygénique (un ou plusieurs gène(s) mis en cause) ne soit pas simple à mettre en évidence, il semble que, dans certaines races, la présence de la maladie soit due à l’altération d’un seul gène.

Programme de recherche sur la cardiomyopathie dilatée canine

La cardiomyopathie dilatée canine (appelée DCM pour dilatedcardiomyopathy) provoque une insuffisance cardiaque. Elle est présentechez différentes races comme le Dobermann, Boxer, Irish Wolfhound,Terre-Neuve, Grand Danois, Cocker…

La maladie se caractérise par une dégénérescence du muscle cardiaque qui engendre une dilatation des cavités cardiaques et un amincissement des parois du cœur. Dans la plupart des cas, la maladie conduit à la mort prématurée de l’animal.

ANTAGENE et ses collaborateurs proposent un programme de recherche dans le but de déterminer l'origine génétique de la maladie. L'objectif a terme est de mettre au point un test de dépistage génétique.

Pour faire avancer les recherches, il est indispensable de disposer d’un prélèvement par frottis buccal ou un prélèvement sanguin et d’un maximum d’informations (clinique, pedigree…) sur les chiens intégrés au programme de recherche.

La participation active des éleveurs et vétérinaires est indispensable pour faire avancer les recherches. Vous pouvez participer à la recherche en contactant le laboratoire ANTAGENE.
  

Documents à télécharger et à remplir pour chaque prélèvement - Formulaire de renseignements cliniques DCM.pdf 


Programme de recherche :

En 2006, ANTAGENE et ses partenaires ont démarré un programme de recherche sur la DCM de l’Irish Wolfhound. Depuis 2008, ce programme fait partie d’un projet européen (LUPA) plus vaste.
Le but de celui-ci est de regrouper des équipes de chercheurs travaillant sur des maladies héréditaires du Chien autour d’une plateforme et des ressources technologiques de pointe.
L’utilisation de ces moyens requiert de disposer de prélèvements sanguins afin de pouvoir extraire de l’ADN en quantité et en qualité suffisantes.

Les principaux objectifs sont donc de :

- préciser le mode transmission de la maladie par une étude généalogique des individus,
- collecter des prélèvements sanguins d’animaux sains et atteints afin d’en extraire l’ADN et de rechercher la(les) cause(s) génétique(s) de la DCM chez l’Irish Wolfhound,
- développer, si possible, un test ADN de dépistage et/ou de diagnostic. À terme, l’éleveur pourra bénéficier de cet outil dans son travail de sélection.

Pour faire avancer ces recherches, il est indispensable de disposer d’un sanguin et d’un maximum d’informations sur la généalogie et le statut clinique des chiens intégrés au programme de recherche (copie des examens cardiaques et du pedigree).

Ces recherches sont conduites en collaboration avec :
- les associations canines et les éleveurs concernés
- les vétérinaires spécialisés en cardiologie (GECA - AFVAC)
- l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (UCA, UMR 955 ENVA-INRA).
Nous garantissons une totale confidentialité des informations transmises. Aucune participation financière n’est  demandée. Les résultats obtenus dans le cadre de la recherche ne sont pas transmis et ne peuvent pas faire l’objet d’une certification génétique.
Responsable du projet : Dr Anne Thomas (athomas@antagene.com)
Chargé du programme d’échantillonnage : Jérôme Mary (jmary@antagene.com)
 

ANTAGENE – LABORATOIRE DE RECHERCHE ET D’ANALYSES EN GÉNOMIQUE ANIMALE
Immeuble Le Meltem - 2, allée des Séquoias - 69760 Limonest - France
Tél : 33 (0)4 37 49 90 03 - Fax : 33 (0)4 37 49 04 89 - www.antagene.com - antagene@antagene.com


Une vidéo très intéressante sur la cardiomyopathie dilatée. En langue allemande sous-titrée en anglais.

https://www.youtube.com/watch?v=UNkTqr8n3FA

Pour mieux connaître l'auteur :

www.danesworld.de


Temoignage
 La cardiomyopathie dilatée, une affection sans issue ?

 Mon premier dogue allemand, sorti d’un refuge à l’âge de 2 ans, aurait 23 ans cette année. Il est trouvé mort un matin dans son panier, sans signes précurseurs. Pour le docteur Bérenger, il s’agit d’un problème cardiaque ; le suivant est donc suivi précocement par ce même vétérinaire qui, à un an et demi, soupçonne un problème cardiaque (cardiomyopathie dilatée ?). Il me conseille alors de consulter le docteur Haroutunian, précurseur de l’échographie cardiaque en France et formateur de toutes les générations d’échographes cardiaques (sa spécialité première).
  Une cardiomyopathie dilatée est alors confirmée par le docteur Haroutunian, qui l’a alors suivi à raison de  deux échographies par an, pendant six ans, en lui prodiguant les meilleurs soins puisqu’il mourut à exactement huit ans. Les résultats positifs de ce suivi sont là et confirmés par de nombreux cas cliniques identiques et identifiés. Le seul problème rencontré est le coût du traitement, que nous avons pu minimiser avec l’aide de pharmaciens compréhensifs. Le docteur Bérenger, dans différentes races, a pu observer plusieurs cas de cardiomyopathie, et particulièrement sur des jeunes (affection qui entraîne en général d’importantes mortalités, en particulier au temps de l’otectomie). Il convient de rappeler que ces cardiopathies sont souvent génétiquement transmissibles et ne concernent pas uniquement les dogues allemands.
  En conclusion, contrairement à ce qui est en général admis, des traitements existent et, à titre personnel, je pense qu’ils ne peuvent intéresser que le particulier qui tient absolument à  conserver son compagnon au prix de grands sacrifices, un chien atteint d’une telle affection ne pouvant en aucun cas être utilisé pour la reproduction.
  Pierre KLEIN