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TAN - CSAU
Chiens dangereux

U'Tara du Temple Sacré d'Heloise pratique l'Obé-rythmée et le canicross

Formation des détenteurs de chiens aux portes de la France...

Que notre compagnon soit notre premier ou notre enieme dogue, nous pouvons tous etre confrontes a des comportements que nous ne comprenons pas, qui nous surprennent ou pire, qui nous depassent. 
Et qui en fait souvent peuvent etre expliques…

Notre dogue n’est pas une machine devant etre calibree ou dominee, il est un etre sensible, 
comme tout animal. N’en deplaise a certains, le dogue allemand n’est pas seulement 
un chien d’accompagnement, mais aussi un chien de garde et de protection. Reduire ces deux dernieres caracteristiques a celle de la consequence de l'apparence dissuasive resultant 
de son gabarit releverait de l’irresponsabilite.

Les contraintes croissantes de notre societe nous conduisent souvent a devoir restreindre la liberte 
de notre compagnon et ainsi a accroitre son potentiel d’agressivite. Parallelement le manque 
d’integration par certains de nos concitoyens de regles qui pourtant etaient considerees comme
alimentaires il y quelques decennies, peut conduire a des relations conflictuelles.
Enfin l’inflation legislative recente qui a vu se multiplier des reglementations prises dans la precipitation, 
ne solutionne rien, si nous ne sommes pas en mesure de conduire notre chien.
 
 

Le chien mangeur d’homme

 

Avoir une meute suppose d’avoir une vision réaliste de ce qu’est la nature du chien. Et de ce point de vue, entre les sachants convaincus que leur chien est bien équilibré et éduqué, entre les utopistes qui lui prêtent des sentiments de poètes, et entre les marchands qui vendent point barre ce n’est pas la science qui nous explique. Peu de gens ont véritablement conscience du potentiel dangereux de leur chien. Récemment en l’espace d’un week end une petite fille s’est faite tuée par deux Dogues allemands, un petit garçon a été défiguré par un carne corso, et un autre petit garçon a perdu un bras après que trois chiens errants lui soient tombés dessus. 

Pour autant depuis, quand j’évoque cette vague sanguinaire avec des propriétaires de  chiens, je remarque que peu ont compris que ce genre d’incident devait donner  lieu à réfléchir. D’autant que ce n’est pas une attaque dont il s’agit mais bien une vague d’attaques. Or il faut toujours rester circonspect face à des comportements groupés émergents, cela est un  symptôme chez les animaux. 

« Mon chien est gentil, il serait incapable de faire du mal au gamin », « Je suis peut être inconsciente, mais je n’ai jamais eu de problème avec mon chien »,  « Mes amis m’ont recommandé de prendre un dogue allemand car malgré sa grosse taille c’est une race très douce avec les enfants ». J’ai même vu sur un blog  une photo représentant un petit garçon jouant au milieu de quatre dogues, où il était titré « chiens dangereux » par ironie. 

Face à une telle désinvolture je  tente parfois de raisonner les propriétaires de les sensibiliser à une certaine réalité du chien avec laquelle il faut composer. Cela dit la dernière fois que j’ai tenu la présente théorie à table au cours d’un repas avec quelques amis, j’admets avoir jeté un sacré froid. Toutefois quand quelques semaines après j’ai évoqué la même question avec un responsable national de l’ONF, il m’a alors regardé gravement en acquiesçant : « Vous n’avez peut être pas tort, vous avez déjà parlé de cela avec des biologistes ? » . Certes non puisque je n’en connais pas, à moins que parmi vous… Bref pour bien comprendre la vraie nature profonde de votre chien et pour éviter les inclinaisons qui vous induisent en erreur lisez plutôt cela : En premier lieu, il faut arrêter d’avoir cette vision contemporaine du chien qui consiste à vouloir en faire absolument un compagnon ambivalent pour toute la famille à l’instar de l’abonnement TV, du téléphone portable et de tous ces clichés consumérismes qu’on nous vend à grands renforts de projections flatteuses de vie heureuse.  Il faut arrêter d’humaniser le chien en s’imaginant qu’il voit les choses comme nous. Certains avancent souvent qu’il ne manque à leur chien que la parole. De mon point de vue, je doute que si leur chien causait, ce qu’il dirait serait bien compréhensible à leur entendement. 

Le chien a certes des émotions, une certaine conscience d’être, voire une activité psychique de ce qui ressort de mes recherches, mais tout cela ne fonctionne pas comme nous. On est en zone primitive. On est dans le domaine de l’instinct, c'est-à-dire dans un organigramme de pulsions. Nombre vont vous faire de grandes théories sur le loup pour vous expliquer ce qu’est votre chien et comment l’éduquer et le sociabiliser. Ce dont je vais vous parler va vous horrifier et vous n’y trouverez sans doute pas le reflet de votre idéal de la vie que vous voudriez parfaite avec votre animal. Mais ce dont je vais vous parler maintenant est la vérité réelle et tant pis si vous souhaitez rester un aveugle mené et conduit par d’autres aveugles, au lieu d’être lucide face à la réalité. 

La réalité du chien est qu’il est avant tout le chien, un canidé à part entière et non un descendant du loup ou du chacal on ne sait plus trop désormais au milieu de toutes ces molécules ADN on s’y perd un peu. D’autant qu’il soit à craindre qu’en raison de son universalité géographique le chien se soit maintes et maintes croisé avec d’autres canidés, le loup certes, mais aussi le chacal, le dingo etc.… 

Le chien doit être considéré comme une espèce à part entière en raison de spécificités comportementales vis-à-vis de l’humain qui le démarquent de  tous les canidés en particulier et de tous les autres animaux sauvages en général. Il faut souligner au rang de ses spécificités comportementales que l’espèce canine est celle qui a le plus de potentiel de dangerosité vis-à-vis de l’homme, et  qu’elle reste sans conteste de toutes les variétés animales  celle qui a le plus entraîné d’êtres humains dans son étreinte mortelle. En d’autres termes le chien s’est vu de par son évolution « conditionné » à devenir un mangeur d’homme. Et  de nos jours  dans des régions pas très lointaines, il en mange encore. 

A ce stade je vous vois déjà, les bras en l’air «  c’est quoi ce scandale, mais elle est folle cette fille de véhiculer pareille horreur » Non pas folle très consciente au contraire, motif pour lequel malgré mes pratiques parfois border line, je ne me sois pas encore faite bouffer.  Ca viendra peut être car aux jeux ou je joue, j’ai statistiquement plus de chance que cela m’arrive, que de me retrouver borgne après avoir pris une balle de golf dans l'œil. 

Dans l’immédiat afin de démontrer ma théorie du chien mangeur d’hommes, j’ai entre les mains des documents d’archives militaires qu’on a accepté de me prêter et qui mettent en évidence que dès sa domestication le chien a surtout été apprécié par l’homme pour ses qualités exceptionnelles de combattant. A l’époque où l’armement était sommaire et que l’ONU n’existait pas, les combattants se lançaient dans des corps à corps sanguinaires accompagnés de chiens féroces, parfois organisés en cohortes offensives dont les carnages feraient ressembler la pire scène du film SAW à un documentaire pour les enfants. Dans le même registre il est rapporté que les celtes utilisaient les chiens après les combats pour achever les blessés. Le chien a également été utilisé pour « laver » les plaies, on entend par laver à cette époque certes nettoyer mais surtout se charger de la gangrène. (Moi qui croyais que la gueule d’un chien c’est plein de saloperies ? Quid ?) 

Certains attribuent au 18ème siècle les premières sélections génétiques du chien. Connaissant les cultures païennes  comme je les connais,  je peux vous assurer qu’avec leur rapport à la nature, ces derniers avaient déjà tout compris voilà 3 ou 4000 ans de comment croiser les chiens pour obtenir des combattants d’une centaine de kilos, à la sauvagerie stimulée  par l’odeur du sang,  du rut  et par la faim. Après l’avènement de l’arme à feu, le chien ne quitta pas l’armée : de guerrier, il devint sentinelle, éclaireur, aide brancardier, messager, et parfois torpilleurs, puisque les russes envoyaient sous les chars allemands des chiens bardés d’explosifs , affamés et dressés à aller chercher leur nourriture en cet endroit. Quant aux armées allemandes et russes qui se sont frottées à certaines contrées de pays de l’Est, elles ont rapidement appris à se méfier de ces chiens de ferme que les paysans faisaient dresser par les tziganes pour assurer leur système défensif, amenant ces armées au fil des déveines à prendre l’habitude de liquider les chiens avant de liquider les hommes. Mais le chien a aussi fait partie des Arènes, dressé à combattre l’homme, le fauve, le taureau, ou le chien lui-même, ce phénomène restant contemporain aux portes de vos villes partout dans le monde y compris à Paris. 

Vous allez me dire : Moi je ne suis pas concerné, j’ai un petit terrier, tout ce discours c’est pour les gros chiens. Et selon vous pourquoi ces chiens là on les appelle « Terrier » ? Vous croyez qu’ils cherchaient quoi autrefois les chiens  dans la terre ? Des larves ? Non des rats des renards des blaireaux. Je connais nombre de teckels dont le sport préféré est d’égorger un chat. Atavisme de leur glorieux temps passés ou malgré leur petite taille ils n’étaient pas encore chienchiens à méméres, mais toujours des tueurs sanguinaires utilisés comme tels. 

Au 19ème siècle on prenait  paris dans des tripots sur des terriers qu’on mettait dans des petites arènes avec une centaines de rats et on chronométrait les records : En combien de temps le chien allait tuer tous les rats. Certains chiens ont ainsi acquis notoriété et laissé trace dans l’histoire (Voir encyclopédie des animaux célèbres de Martin Monestier). Quant aux dalmatiens ils étaient la garde rapprochée des diligences. Assez de tentures nous les montres courrant autour des « voitures » à cheval. 

Tout cela c’est du passé c’est de l’histoire certes, mais en attendant partout ou je regarde, je vois que le chien a toujours été sélectionné et apprécié par l’homme en raison de ses qualités de combattant avant toute autre considération. Encore de nos jours il est  beaucoup utilisé pour la chasse, la garde des troupeaux, la surveillance, encore des activités qui bien que très utiles et légales n’ont rien de pacifique dans le sens des instincts du chien. 

Après tant d’années passées en guerre aux côtés de l’homme, à lui servir pour tuer ou autre,  au milieu de victimes effusant le sang et la chaire humaine,  il ne faut pas s’étonner de considérer qu’il y a par delà le monde beaucoup de chiens errants qui vivant  dans des conditions de survie précaire n’ont pas de problème  à considérer  l’homme comme une proie potentielle (Voir décharges publiques du Caire de Djakarta  Mexico  Casablanca Cayenne Naples etc..). Ces chiens errants, ces chiens féraux, et globalement les chiens utilisés en mission de « combat » par l’homme,  sont plus nombreux par delà le monde que les chiens de familles, bien « domestiqués et  sociabilisés ». Et si l’identité de l’espèce doit être examinée c’est dans sa globalité et non dans le cas vraiment très particulier du  chien de famille, du doguinounours sur lequel on gagatise.  Et encore moins dans le cas très lointain du loup. 

On s’interroge du canidé représentant le chaînon manquant entre le loup et le chien. Jamais le fait que le chien puisse être une espèce à part entière n’est pris en considération. Certes que selon les régions ils s’est croisé avec le loup, le coyote ou le dingo. Mais avant tout il est le chien et en cela il présente une particularité, une duplicité sournoise : Pouvoir vivre avec l’homme lui rendre service être son ami, avoir toute les qualités domestiques pour être un partenaire idéal,  tout en gardant son potentiel sauvage intact, potentiel entretenu et cultivé par l’homme à son insu totale durant des milliers d’années jusqu’à nos jours. 

Il  découle en second lieu l’essentiel à comprendre. Cet essentiel à comprendre ne me vient pas d’un éthologue, d’un comportementaliste, d’un scientifique,  elle vient d’un routard de la vie Jean Rolin à qui hommage doit être rendu pour cette observation dans son livre « Un chien mort après lui » : Quand une ville est bombardée, terrassée par un sinistre, gagnée par une épidémie, quand dans ce contexte de misère,  un chien se trouve séparé de sa famille humaine, il se met à errer au milieu de la ruine et de la désolation , il retrouve d’autres congénères survivants comme lui, ce qui leur est très facile,  et ensemble ils forment des meutes qui lorsqu’elles commencent à être tiraillées par la faim n’hésitent pas à se nourrir de cadavres humains. Comme nombre de chien s’en nourrissent sur les bords du Ganges, et en nombre d’endroits par delà le monde ou la vie d’un homme ne compte pas plus que celle d’un chien. Le chien domestique rendu à lui-même n’a donc aucun tabou vis-à-vis de la chair humaine, fut elle celle de son « maître ». Le loup en aurait plus que lui. Il ne faut jamais perdre cette donnée de vue. Cette inclinaison du chien  est un élan naturel propre, développé par des années d'évolution spécifique rendue possible par sa proximité avec l'homme précisément. 

Ma troisième et dernière observation consiste à conclure que le chien est bien une espèce à part entière car parmi les canidés, elle est sans aucun doute celle qui a mis le plus souvent l’être humain à son menu. Et cela n’est pas sans incidence sur sa spécificité. Si on doit cumuler toutes les victimes humaines du loup, de l’ours, et du requin, elles ne rattraperont jamais celles du chien. Et là ou les choses commencent à devenir sérieuses, c’est lorsqu’à cet état de fait désormais constaté, on applique la théorie du « 100ème singe », cette théorie qui veut que les animaux suivant leur genre seraient branchés sur une même fréquence invisible, une onde de mémoire et de connaissance qui les influe. (Voir article à ce propos sur mon blog qui développe amplement ce phénomène, très sérieusement considéré par la science). Imaginez alors ce qui pourrait bien se passer si votre chien de famille, le doguinounours adoré de son papa ou de sa maman, sous le coup d’un stimulus qui vous est totalement imperceptible venait à s’aligner sur la mémoire collective de son groupe. Quel message pourrait il alors percevoir ? Et comment pourrait il réagir ? Tout cela malgré votre gentillesse, vos bons soins, et tout l’argent dépensé à son entretien. 

L’homme malgré sa science est un idiot… Définitivement. En cette année anniversaire de Darwin, j’entends encore les USA qui enseignent la doctrine créationniste à l’école. L’homme est un idiot qui refuse toujours d’être un animal au motif qu’il a été fait par Dieu et à son image. Il conclut  de cette simple conviction qu’il peut dominer le chien, mais en fait le chien saura toujours duper l’homme sachant la plupart du temps jouer du charme de son mystère, de la fascination qu’il exerce sur l’imaginaire et  de son art à savoir nous séduire ; considéré aux autres canidés, le chien Mister Hyde / Docteur Jeckyll affirme définitivement sa suprématie  par une intelligence particulière à se jouer de l’homme à la fois allié et proie potentielle. Le chien gagne ainsi sur tous les tableaux. 

Par cet extraordinaire talent à la dualité la plus paradoxale entre ami et ennemi,  le chien mérite notre plus grand respect, il mérite qu’on prenne soin de lui, qu’on s’y intéresse pour comprendre le monde du sauvage, et le monde de l’homme, mais il mérite aussi qu’on fasse attention à lui… 

Surtout en proximité de lune noire, ainsi qu’à l’occasion des pleines lunes de septembre et février qui marquent le temps des ruts en milieu sauvage, ainsi qu’en phase d’équinoxe. Et oui, les variations lumineuses agissent sur toutes les espèces y compris l’être humain et son chien, surtout son chien. Le chien mérite aussi  qu’on fasse attention quant le soleil arrivé à son zénith commence à redescendre notamment les fins d’après midi ou  la chaleur pèse en raison de l’orage qui s’en vient. 

Il ne faut jamais laisser divaguer son chien. Et s’il s’agit d’une meute, alors reprenez tout cela et multipliez par puissance 10. Et s’il s’agit d’une meute d’instinctivés, reprenez et multipliez par puissance 20. Et s’il s’agit d’une meute sauvage : restez dans l’auto et observez à la jumelle car là c’est puissance 100.


Hubert BELOU-CHAPELLE le rappelait : etre un maitre, cela se merite.

Les methodes d’education ou de dressage sont multiples. Nous avons pris le parti de privilegier 
celles basees sur l’ethologie et ce, sans avoir la pretention de vous donner des recettes,
si ce n’est celle de vous conseiller d’etre a l’ecoute permanente de votre compagnon.

Les pages qui suivent vous relatent des experiences diverses et vous permettront, si vous le jugez necessaire, 
d’approfondir vos recherches grace a des references d’ouvrages qui ont pu etre utiles a certains d’entre nous.

Fred VILLAUME, educateur canin, se tient par ailleurs a votre disposition en cas de recherche de conseils. 



Quelques livres interessants :
Comment parler chien de Stanley Coren aux editions Petite Bibliotheque Payot ISBN 978-2-228-89719-8
L'homme et le Chien de Patrick Pageat aux editions Odile Jacob ISBN 2.7381.0743.5

Si vous connaissez d'autres titres de livres merci de nous ecrire a lamidal@orange.fr




Une école pas tout à fait comme les autres…

« Dans mon école je vois arriver des maître désemparés : leur chien saute sur les gens, aboie tout le temps, déchiquète chaussettes, pantoufles, mordille mains ou chevilles ; et pourtant, ils ont suivi tous les conseils donnés pour une bonne éducation… mais ils sont tombés sur un « dominant »…
Ma longue expérience m’a appris que ces problèmes ne sont pas d’ordre génétique. Et pour les résoudre, j’ai remis en cause bien des idées reçues, bien des pratiques éducatives (conditionnement, certaines formes de jeux,…) dont on sous-estime les effets destructeurs. Car les incohérences sont source de nombreux problèmes comportementaux.

Mon approche, fondée sur l’observation et l’écoute, est en fait la mise en pratique des derniers travaux sur l’intelligence animale. »

Ainsi parle André ESCAFRE, fondateur de la méthode qui porte son nom et qui dirige d’une main de maître, avec sa « douce voix » l’école de la prévention contre la délinquance canine.

Bienvenue dans cette école unique en son genre, située près d’Arcachon.

Ici les chiens évoluent sur le terrain, en liberté. Oubliée la laisse ! ici sont uniquement tolérés des colliers en cuir, ronds de préférence, qui ne blessent pas et qui sont adaptés à l’anatomie du chien.

Après le passage rituel à la barrière, qui permet aux maîtres et à leurs chiens de faire connaissance en toute sécurité, tout le monde est invité à entrer sur le terrain, à discuter. Des liens se créent entre les humains mais aussi entre les chiens. Tout événement qui survient, même infime, est observé, commenté et analysé.

Le guide, ainsi se définit lui-même André Escafre, 55 ans d’expérience du chien, discute beaucoup avec les uns et les autres, s’arrête pour commenter la réaction d’un chien ou bien l’interaction entre plusieurs autres. 

Les maîtres sont également invités à pratiquer des exercices. A première vue, ces derniers peuvent faire penser à ceux pratiqué en agility. En réalité, les appareils ne sont là que pour servir de médiateurs et à construire des rituels.

Le binôme maître/chien fonctionne comme une équipe dont les deux notions fondamentales sont l’écoute mutuelle et le plaisir partagé. La relation maître dominant/chien soumis est gommée au profit de l’apprentissage d’une véritable communication entre eux deux.

La méthode, issue de l’éthologie, s’inspire de l’éducation de l’enfant et les mots-clés sont affectivité et complicité.

Pour parvenir à un meilleur résultat, André Escafre est épaulé par des chiens régulateurs qui se servent de leurs qualités naturelles, sans aucun dressage ni même éducation !, pour assurer la sérénité dans le groupe.

Dans cette école, toute forme de conditionnement est bannie au profit de la communication entre le maître et son chien. D’ailleurs, un panneau à l’entrée de l’école rappelle les principes 
sur lesquels sont basés l’enseignement que l’on y reçoit : ces principes sont la tolérance, le respect, la complicité, la confiance, l’écoute mutuelle et l’humilité du plaisir partagé.

Les jeux, les jouets (source d’hyper-excitation) sont bannis, ainsi que les leurres  qui servent de récompenses. Les seules récompenses préconisées sont la voix et la caresse. Malgré tout, au fil des séances, le chien suit son maître, sans artifices, simplement par plaisir et par amour. Pourtant, certains d’entre eux étaient condamnés par des initiés de la filière canine à l’euthanasie ! 

Si ce résumé vous a intéressé, voire interpellé, si vous souhaitez en savoir plus sur la méthode, n’hésitez pas à réagir et à poser des questions auxquelles nous essayerons de répondre.

Sources : « Penser son éducation autrement - le découvrir, l’observer pour le comprendre - » André Escafre - presses de l’imprimerie du Gévaudan.
Site internet : www.chienlibre.com