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Prenoms en E (2009)

Attention, le décret du 25 novembre 2008 est venu modifier les obligations relatives à la remise d’un certificat vétérinaire qui doit être établi moins de cinq jours avant la transaction en cas de cession par un éleveur non assujetti à la détention 
d’un certificat de capacité ou remis à l’acheteur au moment de la livraison en cas de vente par un éleveur détenteur 
de la capacité.  Voir l’article dans la chronique juridique ou le n° 5 de la revue technique du chien. 


Le premier examen vétérinaire de mon jeune chiot 

 

A trois mois, le chiot doit avoir sa protection complète. Vaccin impératif : CHLP, c'est-à-dire, C : maladie de carré, H : hépatite contagieuse, L : leptospirose, P : parvovirose. Deux vaccinations à trois semaines d’intervalle (six au maximum), la première étant faite à sept ou huit semaines. Actuellement c’est la parvovirose (gastro-entérite) qui est la plus dangereuse pour un jeune chiot, bien entendu si le chien provient des pays de l’Est. La maladie de carré : c’est aussi à vérifier de près, ainsi que la vaccination anti-rabique qui est effectuée à partir de l’âge de trois mois. La vaccination contre la piroplasmose pourra intervenir plus tard, vers six mois, mais attention, le vaccin est insuffisant pour protéger le chien. 

Selon la loi, le chien doit être à jour de ses vaccinations au moment de la livraison. Donc en fonction de son âge, avant de prendre le chiot, vérifiez avec l’éleveur, carnet de santé en main, l’état des vaccinations et des rappels. Quelles vaccinations ont été faites et par qui ? Vérifiez qu’elles ont été effectuées par un vétérinaire et non pas par l’éleveur : il est facile de vérifier qu’à côté de la vignette du vaccin figure bien le cachet du praticien. 

Ensuite, il faudra vérifier son tatouage ou sa puce électronique. 

Une fois chez vous, le chiot devra avoir la même alimentation que chez l’éleveur, cela vous sera confirmé lors de sa première visite chez votre vétérinaire qui aura lieu dans la première semaine qui suit l’acquisition du chiot. Celui-ci vérifiera la dentition (défaut éventuellement grave : prognathisme, c’et à dire avancée anormale de la mâchoire inférieure). Si c’est un mâle, il vérifiera la présence de ses deux testicules. Le vétérinaire examinera également la démarche, surtout son arrière train. 

La première visite, suite à l’achat du chiot, est très importante, puisque c’est lui qui vous signalera si le chiot est bien conforme à ce que vous attendez, il fera un planning des vermifugations. Pour un dogue allemand, une visite tous les deux mois est souhaitable, jusqu’à l’âge d’un an. Il est inutile de vous recommander de choisir un vétérinaire qui connaît parfaitement la race du dogue allemand. 

Dr Alain BOUBENNEC, vétérinaire à Cagnes sur Mer 

Citizen Dane n°3 Avril 2008 



 
Les principales affections : 

 

Maladie de Carré ou Distemper : maladie infectieuse, contagieuse, virale, répandue et le plus souvent mortelle, pouvant laisser des séquelles définitives au niveau du système nerveux. Symptômes : vomissements, toux, forte température, puis quintes de toux, paralysie et convulsions. 

Hépatite de Rubarth ou contagieuse : rare, mais peut être mortelle. Symptômes : température élevée, forts vomissements avec déshydratation, diarrhées foncées. 

Leptospirose : transmise par l’urine des rongeurs et peut être mortelle. Symptômes : forte température, vomissements. Le plus souvent entraîne des lésions rénales, parfois hépatiques (ictère). Veiller à la qualité de l’eau absorbée. 

Parvovirose : maladie infectieuse, contagieuse, virale, très répandue et gravissime pour les chiots. Symptômes : vomissements, déshydratation, diarrhées sanguinolentes. L’hygiène des élevages est très importante, éviter les lieux fréquentés par les chiens avant rappel de vaccination (ex : expositions). 

Toux de chenil : maladie contagieuse qui associe plusieurs agents infectieux dont deux virus (parainfluenza et parvovirose), surtout observée en chenil peut être mortelle. Symptômes : trachéo-bronchite, conjonctivite, rhinite, amygdalite, pharyngite. 

Rage : maladie assez rare et mortelle. Transmissible par morsure, griffure ou léchage d’une plaie. Vaccination obligatoire dans les départements contaminés et recommandée dans les limitrophes. 

Piroplasmose : maladie répandue et pouvant être mortelle en cas d’intervention tardive. Transmise par les morsures de tiques et détruisant les globules rouges. Symptômes : fièvre, anémie, urines foncées. La vaccination est insuffisante et il est utile de traiter l’animal régulièrement. 

Seules la maladie de Carré, l’hépatite contagieuse et la parvovirose constituent des vices rédhibitoires et sont dès lors, contrairement aux autres maladies ci-dessus, soumises à des délais très stricts en cas de mise en œuvre  de l’action en garantie. 
 

Vaccinations, quelques précisions :
 

Le vaccin intranasal contre la toux de chenil peut s’avérer intéressant avant un séjour en chenil, voire une exposition : pouvant être administré à partir de cinq semaines, il est valide à partir de cinq jours.
 

Leptospirose : veiller à ce que la primo vaccination ne soit pas faite avant neuf semaines ou alors avec un troisième rappel : à défaut, la valence peut être détruite par les anti-corps maternels. Si le vaccin n’assure pas une protection à 100%, son absence provoque des séquelles graves, voire le décès, en cas d’affection, si la maladie n’est pas diagnostiquée et traitée très rapidement. En outre c’est une zoonose (maladie transmissible de l’animal à l’homme). Dans les régions très exposées, un rappel tous les six mois est utile.
 

Piroplasmose : attention aux fausses sécurités : le vaccin éviterait uniquement la mortalité et non pas la maladie. Il est onéreux et peut avoir des effets secondaires.

Dr Salomé WEINGARTEN, vétérinaire aux Saintes Maries de la Mer

Citizen Dane n°3 Avril 2008



 
La nouvelle maison du chiot  par des éleveurs

Il faut déjà savoir que le premier contact est très important… Je parle de celui qui s’est imposé entre l’élevage et sa nouvelle maison… Le transport évidemment ! C’est là où tout commence… Le chiot séparé de ses frères et sœurs de sa mère dont le sevrage s’est fait parfaitement… N’a plus ses repères ! Il ne connaît désormais que votre odeur… Il va donc se rapprocher de vous tout naturellement afin d’avoir un peu de chaleur, de réconfort… 

Si vous avez un petit jardin montrez lui de suite l’endroit (en arrivant), qu’il comprenne aussi que c’est là qu’il devra faire ses besoins, faites le tour avec lui (évitez si c’est un champ que vous avez)… Il faut dans un premier temps lui apprendre à avoir des limites comme l’espace du jardin… 

Une fois à la maison le chiot vous suivra… Il faut maintenant l’installer, lui montrer sa place, celle d’où il verra sa nouvelle petite famille (et oui surtout ne pas l’isoler)… Matelas, canapé à vous de voir ! Pour ce dernier, dites-vous simplement : « 80 kgs ! ». Ca vous fera réfléchir avant de le lui laisser ! Sans trop le brusquer, lui laissant quelques jours d’adaptation, il faudra lui apprendre à rester couché à sa place (c’est une partie de plaisir), armez-vous de patience ! … Elevez la voix s’il le faut pour lui faire comprendre qu’il ne doit pas bouger. Le prendre par l’encolure et le secouer, comme cela est parfois conseillé, constituerait à mon avis une grave erreur et le chiot perdrait toute confiance en son maître : observez les prédateurs à l’état naturel ou un chien en situation de chasse : la proie est attrapée par l’encolure et mise à mort par secousses brisant les vertèbres cervicales. Comment le chiot interpréterait-t-il un tel geste, venant de la part de son chef de meute, sensé le protéger … Le moyen le plus efficace que je connaisse pour qu’il reste sur sa couche est bien sûr de l’installer confortablement et surtout de lui laisser un vêtement imprégné de votre odeur. Le premier jour sortez le toutes les 2 ou 3 heures à l’endroit qu’il connaît. Une dernière fois vers 22 h ou 23h et le lendemain vers 6h… le  surlendemain espacez d’une à deux heures etc, etc… Il comprendra alors que c’est dehors… Et évidemment ce n’est pas fini. Un prochain article traitera de l’alimentation du chiot. 

Philippe HERNANDEZ et Daniel SORON, éleveurs sous les affixes « Milantosa » et « la haute fougère » 
 

Citizen Dane n°3 Avril 2008


Accueillir un chiot  par un éducateur canin

 
 

Ca y est, vous êtes l’heureux futur propriétaire d’un jeune dogue allemand. Il est temps de penser à réaliser quelques préparatifs. Il est important de commencer par établir les futures règles de vie de votre nouveau compagnon et que tout le monde soit au courant afin de l’aider à les respecter au mieux (ex. pièces interdites à l’animal). Préparez son matériel, notamment une laisse et un collier, prévoyez une alimentation spécifique pour chiots, ainsi qu’une trousse à pharmacie. Pour ce faire, vous pourrez demander conseil à votre vétérinaire. 

Juste avant l’entrée du chiot, il faudra préparer sa pièce à vivre : coussin, gamelle, jouets etc … Concernant le choix de ces derniers, veillez à ce qu’ils soient en conformité avec sa taille et son âge. Dans la mesure du possible, l’emplacement de sa pièce à vivre doit être stratégique. En effet dans l’idéal, la pièce ou le coin dédié au chiot se situera non loin de votre chambre. Naturellement, vous pourrez en changer plus tard mais, dans un premier temps, il est essentiel que le bébé se sente protégé par votre présence, laquelle est indispensable pour cet être sensible qui vient d’être séparé de sa mère. De plus, cela vous facilitera la tâche pour lui apprendre la propreté. 

Dans la préparation de votre maison, il faut bien garder à l’esprit que l’organe de découverte du chien est la gueule. Dès lors, il s’agit de surélever ou d’éloigner tout objet, voire meuble précieux qui pourrait s’avérer agréable à mâchonner. Prévoyez également des palliatifs tels que os ou oreilles de cochon qui, en plus d’être bons pour ses dents, aideront à préserver votre mobilier ! En outre, pensez à protéger prises et fils électriques qui peuvent être fatals, ainsi que les petites choses qui risquent de rester coincées dans la gorge. 

Pour ce qui est de la propreté, prévoyez un coin dans le jardin pour ceux qui vivent en maison. Pour ceux résidant en appartement, il conviendra d’éviter les escaliers au maximum, soit en prenant l’ascenseur, soit en portant votre chiot. En cas « d’accident », éviter de nettoyer devant votre chiot et ne le grondez que si vous le prenez sur le fait. De plus, ne nettoyez jamais à l’eau de javel qui jouerait un rôle de marqueur pour votre « doggen » qui associerait vite ses toilettes à cet endroit. 

Concernant la période de l’année, aucune règle particulière, si ce n’est qu’il est préférable d’opter pour un long week-end ou idéalement, une petite semaine de vacances. Effectivement, cela vous permettra de passer un maximum de temps avec votre nouvel ami, mais également de vous reposer en cas de « mauvaises » nuits. De surcroît, vous verrez plus facilement les futures bêtises de votre « doggen », que vous pourrez alors anticiper et éviter lors de vos prochaines et plus longues absences. 

Pour ce qui est du moment de la journée pour accueillir l’animal, il est souhaitable de choisir le matin pour faire venir votre chiot à la maison. Avertissez bien vos enfants, certes enthousiastes, qu’il faudra laisser à leur futur compagnon de jeu le temps de découvrir son futur environnement. Et ce, dans le calme, sans le manipuler excessivement, ni le gronder. 

Si votre chiot reste alors réservé dans son coin, laissez-le observer. Si vous souhaitez le rassurer ou partager quelque chose avec lui, installez vous sur le sol, à quelques mètres de lui, sans pour autant le solliciter. Laissez-le au contraire venir à vous, câlinez-le un instant, puis remettez-le au sol, sans vous occuper de lui. S’il souhaite vous suivre, profitez-en pour faire le tour de la maison, ce qui l’aidera à découvrir son nouvel environnement avec son nouveau maître. Si vous avez d’autres animaux, pensez à faire les présentations avec le nouveau venu et ce, bien sûr sous votre surveillance.

Le premier repas du chiot dans son nouvel environnement est souvent délicat. Si vous constatez qu’il ne mange pas ou très peu, ne paniquez surtout pas. Retirez la gamelle dans le quart d’heure qui suit et représentez la au prochain repas. Ne cédez pas, un chiot ne se laisse pas mourir de faim et si vous craquez et dérogez à son régime, par exemple en lui donnant une nourriture particulière, vous risquez de le rendre capricieux ou malade. 

Pour ce qui est de la première nuit, il existe plusieurs écoles : tout d’abord pour les plus classiques, un chien doit dormir à sa place dès le début et ce, que l’endroit qui lui a été désigné soit le salon ou le garage. Ensuite, selon certains comportementalistes, le chiot peut dormir jusque vers trois ou quatre mois dans la chambre de ses maîtres, comme il ferait avec sa mère. Personnellement, j’ai pratiqué les deux et obtenu de bons résultats avec chacune, étant précisé que je privilégie dans le premier cas une pièce attenante à ma chambre à coucher pour les motifs précédemment exposés. Dans tous les cas attendez-vous à quelques pleurs. 

Enfin, il est très important de passer chez le vétérinaire dans les cinq jours de l’acquisition du chiot. Ceci, afin d’effectuer la visite de contrôle de manière à détecter tout problème éventuel, tel que prévu par le code rural et comme le mentionne normalement le certificat de cession.

Fred VILLAUME, éducateur canin 

Citizen Dane n°3 Avril 2008 



 
 



 
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