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Acquisition d'un chiot

 
Acquisition d'un chiot
L'accueil du Chiot
Portées et Chiots
Prenoms en E (2009)

Attention, le décret du 25 novembre 2008 est venu modifier les obligations relatives à la remise d’un certificat vétérinaire qui doit être établi moins de cinq jours avant la transaction en cas de cession par un éleveur non assujetti à la détention 
d’un certificat de capacité ou remis à l’acheteur au moment de la livraison en cas de vente par un éleveur détenteur 
de la capacité.  Voir l’article dans la chronique juridique ou le n° 5 de la revue technique du chien. 


Quelles sont les formalités à accomplir lors de l’acquisition du chiot et à quoi servent-elles ? 

 

L’acquisition d’un chiot se traduit le plus souvent par une vente. Un animal domestique est considéré comme un meuble et ses conditions de vente sont notamment régies par les articles 1582 et suivants du code civil : l’acquéreur s’engage à prendre possession de la chose et à payer le prix convenu, le vendeur à la livrer et à la garantir. L’acquisition d’un chiot peut répondre à des objectifs différents ou complémentaires : compagnie, reproduction ou expositions. Et un très beau chiot ne sera pas forcément un champion de beauté, ni nécessairement un excellent reproducteur. Il est par conséquent utile de définir avec précision les engagements de chaque partie pour éviter des litiges postérieurs. Plus les choses seront claires au départ, plus un éventuel litige ultérieur sera facilement réglé. 

Il est d’usage de conclure un contrat de cession, sur la base de formulaires mis à disposition notamment par des sociétés de fabrication d’aliments. Celui-ci peut utilement servir de base pour le contrat de vente, car il mentionne les informations et engagements essentiels : nom des parties, du chien et des parents, date de naissance, destination, numéro de tatouage ou de transbordeur, numéro LOF (il s’agit de deux choses distinctes, le numéro LOF devant permettre de vérifier si le chien pourra être confirmé, celui du tatouage ou de puce de retrouver le propriétaire du chien en cas de perte). Ce contrat pourra comporter des clauses supplémentaires ou dérogatoires, telles un droit de saillie que pourrait se réserver l’éleveur ou la renonciation aux délais prévus par le code rural pour la mise en œuvre de la garantie relative aux vices rédhibitoires. 

Le code rural vient en outre réglementer de façon spécifique la vente d’animaux de compagnie : l’article L 214-6 impose qu’au sein de tout élevage, détenant au moins deux femelles reproductrices et donnant lieu à la vente d’au moins deux portées par an, une personne en contact permanent avec les animaux détienne un certificat de capacité. Dès lors que l’éleveur y est assujetti, la vente d’un animal doit obligatoirement s’accompagner de la remise d’une attestation de cession (facture entre professionnels) et d’un document d’information sur les caractéristiques et les besoins de l’animal (art. L 214-8 du code rural). Ces documents peuvent, cela n’est pas obligatoire, être complétés par des conseils d’éducation. 

Dans l’hypothèse où le vendeur n’est pas assujetti à la détention du certificat de capacité, c'est-à-dire lorsqu’il met en vente moins de deux portées par an, il est uniquement tenu de délivrer un certificat de bonne santé délivré par un vétérinaire. 

On le voit, les obligations sont variables, selon le statut du vendeur ou de l’acquéreur. Cependant, il est adéquat de conclure systématiquement un contrat de cession et de remettre un certificat vétérinaire (voire de faire pratiquer un examen contradictoire), en même temps que le certificat de naissance (LOF provisoire) et la carte de tatouage. L’acquéreur doit en effet pouvoir vérifier les informations reçues (notamment auprès de la société centrale canine, en cas de doute sur l’inscription provisoire de la portée au LOF, si le certificat n’a pas été remis et, par exemple, si l’un des deux parents n’était pas confirmé au moment de la saillie). Et l’éleveur, qui est en outre tenu d’une obligation de conseil à l’égard d’un non professionnel, de pouvoir justifier que le chiot était, au moment 
de la livraison, en bonnes santé et condition.

Jean-Pierre GUICHARD, avocat au barreau de Strasbourg

Citizen Dane n°2 Janvier 2008


Comment choisir son chiot ?

Avant toute chose, il s’agit naturellement de choisir l’éleveur. Pour ce faire, il faut être sûr de ce que l’on recherche : un chien de compagnie, de beauté (même si bien entendu, tous sont beaux à nos yeux) ou encore de sort (agility, obéissance etc …) et de réfléchir à la place qu’il aura dans la famille. Une fois arrêté le profil de votre futur compagnon, il faudra s’informer.

Dès lors, dans un premier temps, le maître mot est patience. Il s’agit effectivement de prendre le temps d’aller en expositions, de rencontrer des éleveurs et leurs chiens, discuter avec le plus grand nombre de propriétaires pour essayer de ressentir un « feeling », de découvrir l’éleveur qui répondra le mieux à vos attentes. Renseignez vous sur la généalogie et sur les caractéristiques de chaque lignée et pensez à internet qui s’avérera un instrument utile pour  parfaire recherches. Grâce à cet outil, vous pourrez localiser les différents élevages et vérifier leurs caractéristiques (résultats en exposition etc …). 

Dans un second temps, il convient de visiter les élevages. N’hésitez pas à renseigner l’éleveur tant sur le chien que vous recherchez que sur votre situation familiale. En fonction de cela l’éleveur, en tant que professionnel, pourra vous guider au mieux dans le choix du chiot le plus adapté.

Une fois l’éleveur défini, comment choisir le chiot ? C’est un choix très difficile. En effet, comment ne pas craquer face à une portée de petits clowns, tous plus mignons les uns que les autres ? Il ne faut cependant pas céder à ses émotions en se souvenant toujours que c’est une acquisition  à long terme. 

Pour commencer, discutez donc avec l’éleveur. Rappelez lui votre situation familiale et les activités envisagées avec l’animal. L’éleveur pourra alors orienter votre choix et ses conseils seront essentiels à la parfaite harmonie de la meute que vous aurez créée.

Ces renseignements obtenus, ne cédez pas à la tentation du choix sur des critères anthropomorphiques, mais essayez d’analyser les comportements canins. Il ne faut pas perdre de vue qu’un chiot a un tempérament et un caractère bien a lui qui sont certes liés à sa race et à sa lignée, mais pas uniquement puisque chaque individu est unique et aura par conséquent sa personnalité propre. 

Bien entendu l’éleveur sera là pour vous aider à décrypter ces comportements et à mieux comprendre le caractère de chacun. Mais le choix final vous appartient et, si vous préférez choisir par vous-même, il est conseillé d’aller voir la portée souvent et à des moments différents. Veillez toutefois à vous y rendre bien après les repas, sous peine de les voir toujours dormir. Il s’agit de visiter l’élevage en fin de matinée ou vers 15/16 heures dès lors que la portée a atteint l’âge d’un mois ou un mois ½.

Ne cédez surtout pas au coup de foudre, RESISTEZ ! « tout vient à point pour qui sait attendre » ; évitez les décisions hâtives et faites votre choix le dernier jour. Cela vous permettra de d’observer les chiots dans différentes phases, que ce soit avec leur mère ou entre eux, avec l’éleveur ou bien sûr avec vous.

Pour vous aider à mieux comprendre le comportement canin, la classification suivante peut être utilisée :
- Très dominant : chiot très actif dans la portée, bagarreur et toujours le premier à réagir aux stimulations. Il connaît aussi une grande difficulté à supporter la dominance de l’Homme.
- Dominant : chiot lui aussi très présent au sein de la meute, mais moins bagarreur. Celui-ci supporte plus aisément et donc plus longuement les manipulations de l’Homme.
Dominé (ou équilibré) : joue et se déplace aisément, mais sans être trop bagarreur ou écraser ses frères et sœurs. Il est aussi beaucoup plus souple lorsqu’on le manipule et se laisse faire un instant avant de se débattre. Si on le prend dans ses bras, ce chiot s’attache facilement à l’Homme, surtout s’il est seul avec ce dernier.
- Soumis : en général ce chiot se tient en retrait, assis ou couché à l’écart du reste du groupe. Durant les jeux collectifs, il ne s’intègre pas ou mal, repoussé par les autres. Vis-à-vis de l’humain, ce chiot se laisse manipuler totalement, sans montrer la moindre agressivité, restant figé par l’angoisse.

Lorsque vous aurez trouvé le chiot de vos rêves, demandez à le voir seul, c'est-à-dire sans ses frères et sœurs. Vous pourrez alors mieux le manipuler et ainsi obtenir de plus amples renseignements sur lui.

Toutefois ces tests ne sauraient être interprétés d’une manière scientifique. Ils permettent simplement de dégager des grandes tendances caractérielles du chiot afin de déterminer lequel, dans une portée correspond le mieux à votre personnalité. Mais le comportement du chien pourra encore évoluer, par son mode de vie bien sûr, mais aussi et surtout par son éducation. 

Lorsque vous aurez acquis votre chiot, pensez à garder un maximum de temps libre pour préparer son acclimatation chez vous. Et, si vous le pouvez, PRENEZ des VACANCES ! C’est encore mieux.

Fred. VILLAUME, éducateur canin



 
L’acquisition d’un chiot dogue allemand par un Eleveur

Par son aspect général, le DA unit fierté, puissance et élégance dans un ensemble empreint de noblesse. 
Il est grand, fort et harmonieux de construction. Par sa substance alliée à son port aristocratique, par l’harmonie
de son aspect, par sa silhouette bien proportionnée et sa tête si particulièrement expressive, il donne à celui qui le contemple l’impression de voir une statue. Il est l’apollon des chiens. 

Les lignes qui suivent vous permettront de mieux comprendre ce qu’et un dogue allemand : les qualités, les défauts, les frais d’entretien, son comportement, l’aspect général, mais aussi sa façon de vivre que ce soit en appartement ou en pavillon ! Chaque race possède des qualités d’adaptation à tel ou tel milieu … 

Ce que coûte un DA : environ  1000 à 2000 € parfois plus, selon la couleur et sa morphologie, parfois le sexe. A l’entretien, comme tout chien, il y a un coût : alimentation, vaccins, soins quotidiens, accessoires tels que collier, laisse etc … Le coût mensuel moyen d’un chien dit de race courante (berger allemand, labrador) est de l’ordre de 60 €. Chez le DA, c’est proportionnel à sa taille. Il faut donc compter le double ! 

Etes-vous prêt pour un dogue ? La croissance est une phase très importante qu’il faut prendre avec beaucoup de sérieux. C’est pour cela qu’il est essentiel que l’éleveur voie régulièrement le chiot en cours de croissance 
(ou envoi de photos) afin de voir s’il manque quelque chose. Une croissance mal suivie peut parfois entraîner de graves problèmes d’aplombs. 

J’allais oublier, un dogue çà bave … Eh oui ! Comme les autres chiens, vous me direz ? Eh bien non, encore une fois, c’est proportionnel à la taille. Donc un peu plus que les autres. 

Quelle couleur et quel sexe ? Les goûts et les couleurs noir, arlequin, fauve, bringé ou bleu (le gris bigarré de noir n’est pas confirmable)… Il n’y a pas trop à débattre là-dessus. Pour les caractères et les comportements, il n’y a pour moi aucune différence, seules les lignées entrent en ligne de compte. Pour le caractère, le chiot s’adapte ensuite à celui de son maître. Mâle ou femelle ? Le mâle est plus grand et plus massif, il est un peu plus imposant. La femelle est plus douce dans ses déplacements, mais plus caractérielle. 

Que mange-t-il ? Le repas peut être uniquement à base de croquettes (haut de gamme) ou de nourriture traditionnelle à base de viande rouge (jusqu’à six mois) puis de volaille accompagnée de riz bien cuit plus une poignée de croquettes. Et combien ? Eh bien, tout dépend s’il y a de la viande ou seulement des croquettes et quel genre de croquettes. Un mâle aura tendance à manger un peu plus qu’une femelle. Par exemple s’il n’y a que des croquettes : entre un et deux kilos par jour. Si beaucoup plus de viande que de croquettes : jusqu’à plus de deux kilos par jour, selon la morphologie du sujet et l’âge, évidemment. 

En appartement ? Aucun problème d’adaptation, c’est même plutôt bien pendant la croissance, çà le canalise. On n’oublie pas les petites ballades quotidiennes. Et on évite par contre les escaliers ! Pas avant six mois. En pavillon ? Le chiot aura tendance à avoir tout le jardin, ce qui n’est pas forcément bon pour sa croissance et son éducation.
Il faut lui donner des limites. Même s’il n’est pas fait pour çà, une fois adulte, le DA est un bon gardien, enfin en tous cas très dissuasif. Il aimera garder la propriété pendant votre absence sans aucun problème. Mais en revanche, quand vous êtes là c’est un vrai pot de colle. Il aime le confort de la maison, surtout celui des canapés ! Il faudra pour cela lui réserver un coin à lui, si possible un bon matelas épais. Pour le canapé à vous de voir … 

Quelle différence entre un chien de compagnie et d’expo ? Les seules différences sont basées sur la morphologie
et la généalogie du sujet, ainsi que bien évidemment son caractère. Tous les chiens sont de compagnie et, si vous décidez d’en choisir un pour de futures expositions, lors de vos recherches, l’éleveur, lui seul, est en situation, de vous orienter dans ce choix. En effet, il connaît parfaitement ses lignées et il est donc capable de voir le ou les chiots qu’il destine à des expositions. 

Où l’acheter ? Particulier : l’avantage, c’est qu’en général les chiots sont élevés en famille du fait qu’il n’y a qu’une seule portée. Mais par contre si vous avez besoin de renseignements sur la croissance, le comportement ou autre, eh bien c’est loupé ! De plus, les chiots ne sont en général pas inscrits au livre des origines françaises (LOF) et
donc ne peuvent reproduire, selon le règlement « LOF » afin d’y inscrire leur descendance. 

Magasin – animalerie : en général, ils ne sont pas spécialistes de la race. C’est disponible, vous achetez et vous repartez. Vous ne verrez pas l’environnement dans lequel le chiot est né, ni sa mère d’ailleurs. Pour moi, le contact permanent entre la mère et le chiot dans les premières semaines de sa vie est essentiel. En animalerie, vous n’aurez aucune garantie, au contraire … 

Refuge : je ne suis pas totalement contre. Le problème vient de ceux qui abandonnent leur animal. Il est possible qu’on récupère un DA, mal dans sa tête, qui a été battu … Il faut vraiment se renseigner afin de savoir où il vivait, avec qui, dans quel milieu et quel environnement, s’il a vu des enfants etc … Il est possible que vous soyez obligés de voir un comportementaliste pour lui enlever ses mauvaises habitudes. 

Eleveur : oui, en effet et parce que je les élève depuis des années, c’est le lieu idéal pour choisir un chiot. Non seulement, vous les voyez dans leur milieu de vie, mais vous voyez aussi la mère et les autres chiens de l’élevage. Un passionné de DA est là pour vous aider à faire le bon choix et vous guider à travers les différentes phases de sa vie, essentielles au bon déroulement de sa croissance. Personnellement, mes chiots ne quittent pas l’élevage avant l’âge de 10/11 semaines, ce qui permet une éducation par la mère, puis une socialisation, avant de les confier à leur maître avec qui je veille à être en relation régulière. Lors de vos visites dans les élevages, n’hésitez pas à poser des questions et à les noter par avance. Soyez précis dans vos recherches. « Je cherche un dogue », çà fait pas très sérieux, je trouve ; çà manque un peu de motivation ! 

Philippe HERNANDEZ


Mon premier dogue par un veterinaire

Acheter un premier dogue, c’est acheter une merveille, c’est réaliser un rêve. Mais attention, il faut d’abord bien se renseigner sur cette race qui n’est pas un chien d’appartement. Le premier dogue, ce sera un chiot de trois mois environ, on ne prend jamais un adulte pour la première fois. Ce sera une femelle ; pour une première acquisition c’est préférable, voire souhaitable : réussir un mâle, c’est une gageure, il faut beaucoup plus de connaissances et d’expérience. La femelle est plus douce avec les enfants et la famille, plus facile à surveiller dans sa croissance qui est plus régulière que celle d’un mâle. 

Donc, on se décide pour un chiot, peu importe la couleur, c’est une question de goût. Cependant, il faudra être très exigeant sur la pureté de la robe dans la couleur choisie : arlequin (noir et blanc), fauve, bringé (rayé de noir), noir à manteau, bleu ; la couleur merle pour un premier dogue est à éviter à mon avis. Il faudra être aussi exigeant sur la couleur des yeux qui doit être la plus foncée possible, quelle que soit la couleur de la robe. 

Mais attention, il faut également avoir le budget : prix d’achat, prix de la nourriture, pris du suivi vétérinaire jusqu’à 15 – 16 mois pour une femelle. Le vétérinaire choisi devra être compétent pour cette race ; ceci est capital pour réussir votre chienne. Je ne parle pas du caractère de votre chiot qui est essentiel et c’est en visitant l’élevage que vous jugerez du comportement de la mère et, si possible, du père. 

Ensuite pour le deuxième ou le troisième dogue, vous serez de plus en plus exigeant à l’heure du choix : le virus des concours et des expositions vous prendra au cœur très probablement. Voilà quelques conseils pour vous aider à ne pas faire trop d’erreurs, ou vous laisser influencer à l’heure du choix, car c’est vous qui devez choisir votre jeune dogue. Bon courage.

Docteur Alain BOUBENNEC, vétérinaire à Cagnes sur Mer.



 
Témoignages :

L’arrivée du chiot à la maison et son éducation 
 

Un témoignage sur ce qu’il faut faire … à partir de ce qui a été fait, lors de l’acquisition des six chiots consécutifs que j’ai eu précédemment … et surtout ce qui n’a pas été fait et a entraîné parfois quelques problèmes ! 

Le chiot ne doit pas arriver trop jeune, afin de laisser la mère faire le début de l’éducation et les frères et sœurs une entame de socialisation. Il ne doit pas arriver trop tard non plus car à cet âge il est réceptif et s’adaptera vite 
à la famille et à l’ouverture au monde extérieur. Il me semble bon aussi que deux familles amies prennent en même temps un chiot, afin de les habituer à être ensemble chez l’un ou l’autre, avec un but, éviter le chenil quand les nécessités de la vie demandent parfois une petite séparation. 

A la maison, délimiter un lieu pour faire ses besoins à l’extérieur et l’y conduire dès le lever du matin : en quelques jours, ce sera acquis. Un lieu pour dormir et, s’il s’agit d’un canapé ou d’un matelas, lui interdire de monter ailleurs. Un grand Kennel est souhaitable, afin qu’il soit au calme et dorme quand la famille est occupée à autre chose. A défaut l’attacher à ce moment là. Un contact avec les autres animaux éventuels d’abord dehors, 
puis dans la maison. N’accepter aucune agressivité du chiot … y compris le mordillement. Il doit découvrir la hiérarchie de la famille et le respect. Lui donner à manger dans un endroit fixe, à hauteur, trois repas au départ puis deux. Ne pas hésiter à mettre la main dans sa nourriture quand il mange pour vérifier sa non – agressivité. 
Pas d’escalier bien sûr. Vérifier l’évolution des dents régulièrement. 

A l’extérieur, dans le jardin dans un espace relativement réduit, le laisser vaquer à son rythme. S’il joue avec d’autres chiens, veiller à ce que ce soient des jeunes du même âge afin d’éviter les contacts trop brusques. 
Des promenades, très limitées au début, avec utilisation systématique du harnais pendant quelques mois. Lui apprendre la voiture pour que cela soit un plaisir et l’emmener fréquemment en ville pour découvrir les bruits, les autres hommes, les autres animaux. 

Lui apprendre les rudiments de l’exposition : présentation statique, examen des dents, se laisser manipuler : 
corps, queue, parties génitales et l’éduquer à la marche et au trot. Pour terminer, le présenter régulièrement à l’éleveur qui saura donner les conseils nécessaires et préconiser selon les besoins homéopathie et ostéopathie. 

Michel DELIGNY 


35 années de dogues passion, voici quelques réflexions personnelles … 
 

Vous avez choisi votre couleur, sélectionné votre éleveur. Ce dernier avait sélectionné un étalon pour sa lice afin d’avoir de très beaux dogues pouvant être la fierté de son élevage. Il les a fait naître et avec grands soins et passion, amenés à l’age de la séparation. 

Vous venez de prendre le relais, votre éleveur vous a donné des conseils d’élevage mais attention votre bébé n’est pas une voiture pourvue d’une garantie constructeur, vous devez continuer le travail, car élever un dogue afin qu’il reste un beau dogue, droit, bien dans sa tête est bien un travail… Si ce n’est pas votre premier dogue, ne cherchez pas en lui la copie conforme du précédent, ils sont tous différents. 

Votre petit est chez vous et, ce malgré les multiples tentations, souvenez vous qu’il n’est pas le jouet de la famille ni des enfants. D’un seul coup de patte il est et sera capable de vous faire mal, ne laissez pas votre chien seul avec les enfants, jamais ! 

Vous devez être le chef de meute, vous imposer, le petit est capable de monter sur la table ou de vous voler la place sur le canapé (parfois il n’a pas connu cela chez l’éleveur) vous devez lui apprendre (stop, couché, viens) peu de mots mais biens compris, malgré sa taille, un dogue obéissant sera facile en voyage, chez les amis ou au restaurant. 

Malgré cela, je reste persuadé qu’il n’y a pas de solution miracle, vite propre, il faut le sortir souvent afin de ne pas lui reprocher le pipi et si cela arrive et que votre moquette en garde quelques traces sachez que frottée avec un mélange alcool à 90 et vinaigre blanc 50/50,  ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir. 

Les bêtises sont d’autant plus grandes que votre chien a une grande gueule, alors rangez vos chaussures, télécommandes, portables, etc... votre bébé va vite vous apprendre à avoir de l’ordre… A 18 mois toutes les bêtises auront disparu, alors armez vous de patience…

Fragile, car poussant trop vite, tantôt de l’avant ou de l’arrière, évitez lui les sauts, glissades, escaliers. Son lit doit être souple (le petit est lourd). Apprenez-lui a marcher en laisse, sans tirer, pour cela donnez de petits coups secs sur celle-ci, car il peut prendre l’habitude de rester en traction et vous allez courir derrière lui (bonjour la balade quand il fera 80 kg). 

Ne lui donnez jamais à manger à table, car votre dogue, appelé parfois dogue de Bourgogne  à cause de la bave, va vite vous rendre les repas impossibles. Ayant rencontré plus de bébés dogues mangeant peu que de gloutons, l’huile de pépin de raisin ou les sardines peuvent lui ouvrir l’appétit. Il y a des tas de petites combines alors, faites quelques expositions du DCF, vous y rencontrerez des passionnés, vous vous y ferez des amis, y apprendrez des conseils et, si le virus vous prend, que votre chien n’est pas beau que pour vous, vous pouvez aller en expo de la SCC , vous devenez alors un ambassadeur de votre affixe, mais comme vous concourez avec « les grands », alors attendez vous à quelques déceptions, à quelques remarques déstabilisantes, à moins de convivialité mais, la victoire en sera plus grande . 

Prenez grand soin de ce bébé fragile, car un beau dogue est un dogue en bonne santé. Un bon dogue est un dogue facile. Mais même sans ces deux critères, votre ami sera toujours le meilleur. 

Dominique LALLEZ



 

Et voilà votre décision est prise. Vous avez réfléchi, vous avez pesé le pour et le contre : le pour est sorti vainqueur. Et là on commence à se poser d’autres questions. Mais où acheter ce chiot, comment le choisir dans la portée ? 

Personnellement, j’ai une préférence pour les petits éleveurs (une à deux potées dans l’année), pourquoi ? 
En général, les chiots viennent au monde dans une pièce de la maison et, tout petits, ils entendront les bruits familiers : aspirateur, télévision, radio, rires et pleurs, discussions et machine à laver etc … Ils connaîtront
aussi les odeurs de la maison et seront manipulés avec soin et tendresse par les humains ; donc ces bébés là feront d’excellents chiens de famille. 

N’ayez pas peur de visiter plusieurs élevages de regarder la mère ou future mère, faites attention à sa qualité de vie, à sa santé et surtout à son caractère. 

Vous avez choisi un éleveur et vous vous trouvez en face de toute une portée de bébés âgés de six à huit semaines, tous plus jolis les uns que les autres. Lequel prendre ? Vous désirez une femelle ? Demander à l’éleveur de bien vouloir les séparer des mâles. Asseyez vous par terre, regarder les jouer, ils vont venir vers vous, caressez les, 
jouez avec eux. Ne prenez pas le plus turbulent. Renversez les sur le dos, doucement et grattez leur le ventre, prenez les dans vos bras, un après l’autre. Celui qui se laissera faire sera un chiot facile à éduquer, excellent pour une famille avec enfant. Et puis surtout, laisser parler votre cœur. Ne laissez pas choisir votre enfant, il n’a pas la maturité pour assumer. Demandez aussi conseil à l’éleveur, il saura vous guider, car qui sait mieux que lui 
connaît ses bébés ? Voilà, vous avez votre chiot ; alors je vous souhaite un joli parcours plein de bonheur,
avec votre compagnon à quatre pattes. 

Mimi BRAUN 



 

Le choix de la couleur amène vers des éleveurs dans cette couleur. Le plus important pour moi est étant la dysplasie : « un beau dogue est un dogue en forme ». Ayant amené un dogue tordu à douze ans, je sais que ce n’est pas une chose impossible, mais pas facile, ce gros chien étant très fragile. Jusqu’à 18 mois, faire très attention, ce n’est pas un jouet ni pour adulte, ni pour enfant ; escaliers, sols glissants, sauts intempestifs sont des dangers permanents. 

Dominique LALLEZ


Mimi et ses étalons aiguilles 
 

Beaucoup de personnes me demandent comment je fais pour intégrer un nouveau chiot dans ma meute de mâles. Je vais vous expliquer ! Il y a deux manières de faire : 

Première situation : je vais moi-même chercher le chiot, choisi chez l’éleveur. Pendant le retour vers la maison, je prends le chiot dans mes bras et sur mes genoux, tout le long du trajet. Je ne mets aucun parfum pour avoir mon odeur propre et je caresse le chiot tout le long du chemin afin de l’imprégner de mon odeur. Arrivée à la maison, je laisse le chiot dans la voiture et entre saluer mes mâles. Naturellement, tous les chiens sentent qu’il y a une odeur nouvelle sur moi et reniflent à qui mieux-mieux. Puis, quand tout est redevenu calme, je retourne à la voiture chercher mon bébé que je porte dans la maison dans mes bras. J’ai toujours un de mes adultes qui regarde ce que je fais et va dire à la meute « eh, les copains, maman a quelque chose de nouveau dans les bras ». Je m’assieds tranquillement sur une chaise en serrant mon bébé (souvent apeuré) dans mes bras en lui parlant tout doucement pour le calmer. Tous mes étalons le reniflent et puis, comme le bébé a l’odeur que j’ai ramené auparavant sur mon pull lorsque je suis rentrée la première fois, ils se disent que ce n’est pas un intrus, puisqu’ils ont déjà senti cette odeur cinq minutes auparavant. Quand tout est redevenu calme, je mets le chiot par terre et il va de lui-même s’intégrer dans la meute. 

Deuxième situation : c’est l’éleveur qui me ramène le chiot. On le laisse dans la voiture et je présente les éleveurs à mes chiens, toute la tribu fait la fête, renifle les odeurs que les invités amènent avec eux et dont fait partie l’odeur de mon chiot. Quand tout se calme, je prends une vieille chemise de nuit dans laquelle j’ai dormi pendant deux nuits et je vais à la voiture chercher le chiot. Je le frotte doucement avec ma vieille chemise et le rentre dans la maison. Le même topo : tous les mâles viennent voir et reniflent : l’odeur du chiot se trouvait déjà sur les invités et le bébé porte l’odeur de maman, donc ce n’est pas un intrus. Dix minutes après, le chiot est intégré dans la meute. Il faut savoir que le chien marche à l’odeur ; si on le rassure avec des odeurs connues, rien ne sera tabou, on pourra rentrer un autre animal à la maison, si l’adulte qu’on a déjà est équilibré et respectueux, ça va de soi ! 

Par la suite, je n’autorise aucun de mes adultes à remettre le chiot à sa place, il n’y a que moi qui ai le droit de le faire. Ce n’est pas à eux d’éduquer qui que ce soit : je voulais mon bébé, je l’assume. Je ne laisse mes adultes que jouer avec le chiot et lui apprendre des bêtises ; pour le reste, c’est à moi que ça incombe. D’ailleurs, le bébé dort avec moi, jusqu’à ce que de lui-même, il demande à squatter le canapé avec ses copains, en général, c’est ce qui se passe vers dix mois. Sauf quelques exceptions … 

Voila comment je me débrouille, voila mon expérience. En espérant avoir pu vous aider sur le merveilleux chemin de l’accueil du chiot à la maison. 

Mimi Braun 

Citizn Dane n°2 Janvier 2008



 
Elevages du doggen club de France : 

Jusqu’à présent, nous connaissions les élevages signataires des « conseils d’élevage » et de la « charte d’élevage ». Les éleveurs du doggen club ont été invités  au mois de mars 2008 à se positionner dans trois nouvelles catégories à savoir, éleveurs « d’élite, sélectionnés ou membres ». Officiellement, cette nouvelle grille est l’aboutissement d’un long travail, soucieux d’amélioration et de « moralisation » (sic !) … 

En réalité, les critères pour faire partie des «éleveurs  d’élite » correspondent à ceux de la charte d’élevage, (trois éleveurs actuellement), ceux de la « sélection » aux anciens « conseils d’élevage », rebaptisés « règlement d’élevage » pour la cause et « les membres » sont ceux qui s’engagent à respecter ce nouveau règlement, hors radiographie de dysplasie coxo-fémorale lue par le lecteur agréé, a priori un acte inutile pour l’amélioration de la race… 

Apparemment, il s’agit d’un simple nettoyage sémantique. Oui, mais au karcher ! Qu’est ce que c’est que ce « règlement » qui prévoît lui-même la possibilité de ne pas appliquer l’une de ses clauses pourtant considérée comme essentielle, puisqu’elle a encore récemment permis de purger la commission d’élevage, en excluant les éleveurs les plus prestigieux et chevronnés … Edifiant, non ? 

Le responsable de ce qui s’appelle maintenant le « groupe de travail élevage » précise en outre que le lien internet ne sera activé sur le site du DCF qu’à partir du niveau « sélectionné » : donc exit la piétaille. Et « l’élite » alors ? Certains laissent entendre que le club en assurerait lui-même la promotion en négociant des encarts publicitaires dans des revues cynophiles … Quelle motivation pourrait justifier une telle discrimination ? La « moralisation », peut être… 

Nul doute que l’élite en question mette un point d’honneur à veiller à ce que la promotion de son élevage ne soit pas assurée par les deniers des adhérents du DCF. A suivre ... 

Frédérique BAVIERE 

Citizen Dane n° 3 – Avril 2008